UFC-QUE CHOISIR MOULINS

JOURNÉE MONDIALE DE LA MALBOUFFE

Le 21 juillet se déroule la journée mondiale de la malbouffe.
C’est en quelque sorte un feu vert pour manger les aliments que la plupart d’entre nous bannissons au quotidien.

Manger gras sans culpabiliser ? Profitons-en ! 

Qu’est-ce que la malbouffe ?

Pour beaucoup la malbouffe est synonyme de Fast-food. En soit oui, mais pas que !
Par définition la malbouffe est un plat ou aliment gras, salé, sucré mais surtout riche en calories.La malbouffe provient majoritairement de l’alimentation industrielle, qui est complètement déséquilibrée et le plus souvent pleine de produits chimiques.

Comment célébrer cette journée ?

Célébrez ce jour en mangeant en quantité raisonnable ou non des friandises salées,  sucrées ou les deux ! Faites vous-même vos plats, gâteaux, biscuits, achetez vos bonbons préférés et invitez vos amis à passer une journée devant des films avec une tonne de popcorn.Pour les moins patients, profitez des services de livraison, restaurants ou Fast-food.
Cuisine Japonaise, Chinoise ou Mexicaine, cette journée est aussi l’opportunité de s’essayer à la cuisine étrangère.

Attention la malbouffe peut être dangereuse pour votre santé, il ne faut pas faire de cette pratique une habitude.Une fois par semaine, octroyez-vous un repas ou une journée entière pour vous faire plaisir en mangeant ce que vous voulez… Sans abus bien évidemment ! Préférez une alimentation naturelle en privilégiant des produits Bio, de saison, à cuisiner vous-même.

 

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19 juillet 2018

Journée européenne du vent (de l’énergie éolienne)

 

Le 15 Juin, l’EWEA (European Wind Energy Association, ou en Français : Association Européenne de l’Énergie Éolienne) organise et anime la Journée Européenne du vent depuis quelques années.

Qu’est-ce que l’énergie éolienne ?

 

L’énergie éolienne est l’énergie du vent dont la force motrice est utilisée dans le déplacement de voiliers et autres véhicules ou transformée au moyen d’un dispositif aérogénérateur comme une éolienne ou dans un moulin à vent en une énergie diversement utilisable. C’est une des formes d’énergie renouvelable.

Source : « Wikipédia »

 

Quel est le but de cette journée ?

 

Cette journée est l’occasion de promouvoir le potentiel et l’efficacité du vent en tant que source d’énergie infinie et renouvelable. L’EWEA espère encourager les citoyens, qu’ils soient réceptifs et adoptent cette « électricité verte » qui est utilisable dans les entreprises, les collectivités et les habitations.

Divers événements sont organisés dans les villes et régions Européennes où nous célébrons le « pouvoir du vent ».
Plusieurs activités à travers l’Europe se dérouleront simultanément où seront présents des experts de l’énergie éolienne qui expliqueront ses bénéfices en tant que source d’énergie illimitée.
En France c’est France Energie Eolienne (FEE) qui organise partout en France des ouvertures de parcs éoliens et activités découverte pour nous permettre de mieux comprendre l’énergie éolienne.

Les populations locales n’y voient le plus souvent qu’une source de pollution visuelle et sonore.
Il est cependant nécessaire de développer l’énergie éolienne à grande échelle pour combattre le changement climatique et la crise énergétique.

 

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19 juillet 2018

Journée nationale de réflexion sur le don d’organes et la greffe

Ce 22 juin à eu lieu la journée nationale de réflexion sur le don d’organes et la greffe.
Une campagne est organisée permettant aux Français de s’exprimer à ce sujet et de faire connaître leur position auprès de leur famille.

Qu’est-ce que le don d’organes ?

 

Le don d’organes est un geste de solidarité, générosité et d’altruisme entièrement gratuit.

D’après la loi, nous sommes tous donneurs d’organes. Évidemment, nous avons le choix de donner ou non nos organes, en informant nos proches ou en nous inscrivant sur le registre national des refus.

Donneurs et receveurs restent anonymes, les proches peuvent être informés des organes et tissus prélevés et bien entendu du résultat de la greffe sur demande.

 

Quelles sont les conditions pour donner ses organes ?

De votre vivant :

Il faut savoir que seulement les reins et un lobe de foie peuvent être prélevés. En effet il est tout à fait possible de vivre sans eux.
Le donneur doit être un parent ou toute ­personne prouvant une vie commune depuis au moins 2 ans avec le malade en attente de greffe. Le donneur doit être majeur, en parfaite santé et, bien sûr, le plus compatible possible avec le receveur (même groupe sanguin, etc.). Il exprime son consentement devant le président du tribunal de grande instance ou le magistrat désigné par lui. Jusqu’à l’opération, il peut revenir sur sa décision à tout moment.

 

Après votre décès :

En fonction de l’état des organes, il est possible de prélever le cœur, les reins, les poumons, le foie, des parties de l’intestin mais aussi des tissus (les cornées, des os, des valves cardiaques, des artères, de la peau…). 

Les cœurs peuvent être prélevés jusqu’à l’âge de 65 ans.

Les poumons jusqu’à 70 ans.

Les foies jusqu’à 80 ans.

Les reins jusqu’à 85 ans.

Les cornées jusqu’à 90 ans et plus !

Quelles procédures sont suivies avant un prélèvement ?

 

Que vous décidiez de faire un don avant ou après votre décès, des tests et examens très strict sont réalisés afin qu’aucun risque ne soit pris.

Le personnel médical vérifie par prélèvement sanguin si l’organisme du donneur est porteur de maladies transmissibles comme l’hépatite C, le sida etc.

Des scanners et échographies mettent en évidence la taille des organes, leur qualité, mais aussi l’absence de maladies sous-jacentes. Les organes font ensuite l’objet d’examens spécifiques qui vont orienter ceux-ci vers des receveurs compatibles (morphologie et immunitaire proche de celles du donneur).

Plus les caractéristiques des deux parties sont similaires, plus la greffe a de chances de réussir.    

 

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13 juillet 2018

Guide de vacances sereines – Litiges avec l’agence de voyage

1. LE PRIX DU VOYAGE AUGMENTE APRÈS ACHAT

 

Les agences de voyage peuvent augmenter le prix de votre voyage ultérieurement à sa souscription pour tenir compte des variations :

– du coût des transports, lié notamment au coût du carburant ;

– des redevances et taxes afférentes aux prestations offertes, telles que les taxes d’atterrissage, d’embarquement, de débarquement dans les ports et les aéroports ;

– des taux de change appliqués au voyage ou au séjour considéré.

 

Néanmoins, elles doivent pour cela respecter certaines conditions :

Tout d’abord, il faut que le contrat mentionne cette possibilité et intègre « les modalités précises de calcul, tant à la hausse qu’à la baisse, des variations des prix, et notamment le montant des frais de transport et taxes y afférentes, la ou les devises qui peuvent avoir une incidence sur le prix du voyage ou du séjour, la part du prix à laquelle s’applique la variation, le cours de la ou des devises retenu comme référence lors de l’établissement du prix figurant au contrat ».

Ensuite, cette hausse ne peut être imposée au client que si elle intervient plus de 30 jours avant la date du départ.

Le consommateur n’est pas pour autant condamné à accepter cette augmentation, dès lors que l’augmentation est « significative » ; il pourra la refuser et obtenir le remboursement de son voyage. Malheureusement, cette notion n’est pas définie et sera soumise à l’appréciation souveraine du juge.

 

 

2. LE SÉJOUR EST MODIFIÉ AVANT LE DÉPART

 

Si le respect d’un des éléments essentiels du contrat est rendu impossible par suite d’un événement extérieur qui s’impose au vendeur, celui-ci doit le plus rapidement possible en avertir l’acheteur et informer ce dernier de la faculté dont il dispose soit de résilier le contrat, soit d’accepter la modification proposée par le vendeur.

Cet avertissement et cette information doivent être confirmés par écrit à l’acheteur, qui doit faire connaître son choix dans les meilleurs délais.

Lorsqu’il résilie le contrat, l’acheteur a droit, sans supporter de pénalités ou de frais, au remboursement de la totalité des sommes qu’il a versées.

 

         

3. MON SÉJOUR A ÉTÉ ANNULÉ

Si l’agence de voyage annule votre séjour, elle doit vous en informer par lettre recommandée avec accusé de réception et vous rembourser l’intégralité des sommes versées.

Par ailleurs, elle doit vous verser une indemnité au moins égale à celle que vous auriez encourue si vous aviez résilié à la même date.

Si votre préjudice est supérieur à cette indemnité (par exemple réservation d’activité coûteuse…), vous pouvez demander des indemnités complémentaires.

Cette indemnisation ne sera néanmoins pas due si le voyage est soumis à la condition d’un minimum de voyageurs et si l’annulation intervient plus de 21 jours avant la date de départ.

 

 

4. JE NE PEUX PLUS PARTIR. QUE FAIRE ?

 

Pour vous garantir de tout imprévu qui vous empêcherait de profiter de votre voyage, vous avez la possibilité, lors de votre commande, de souscrire une assurance annulation.

Néanmoins, avant toute souscription, deux précautions sont à prendre :

– vérifiez que vous n’êtes pas déjà couvert, notamment par le biais d’une carte bancaire haut de gamme ;

– vérifiez les conditions d’application de l’assurance proposée afin de vous assurer qu’elles ne sont pas trop restrictives.

À défaut d’assurance, il faudra vous reporter aux conditions générales de l’agence de voyage où seront précisées les éventuelles possibilités de remboursement (souvent partielles et d’autant moins importantes que vous annulez près de la date de départ).

Si vous n’avez pas d’assurance ni de possibilité d’annulation, vous pouvez encore néanmoins céder votre voyage, en avertissant votre agence de voyage par lettre recommandée avec accusé de réception au plus tard 7 jours avant le début du voyage (15 jours en cas de croisière).

 

 

5. APRÈS LE DÉBUT DU SÉJOUR, LE VOYAGE EST MODIFIÉ

 

Lorsque, après le départ de l’acheteur, le vendeur se trouve dans l’impossibilité de fournir une part prépondérante des services prévus au contrat représentant un pourcentage non négligeable du prix honoré par l’acheteur, le vendeur doit immédiatement prendre les dispositions suivantes, sans préjuger des recours en réparation pour dommages éventuellement subis :

– soit proposer des prestations en remplacement des prestations prévues en supportant éventuellement tout supplément de prix et, si les prestations acceptées par l’acheteur sont de qualité inférieure, lui rembourser, dès son retour, la différence de prix ;

– soit, s’il ne peut proposer aucune prestation de remplacement ou si celles-ci sont refusées par l’acheteur pour des motifs valables, fournir à l’acheteur, sans supplément de prix, des titres de transport pour assurer son retour dans des conditions pouvant être jugées équivalentes vers le lieu de départ ou vers un autre lieu accepté par les deux parties.

Dans tous les cas, que la modification soit importante ou non, vous pourrez demander réparation de votre préjudice.

 

 

6. BILLETS D’AVIONS SECS (ACHETÉS SEULS) ET RESPONSABILITÉ DE L’AGENCE DE VOYAGE

 

En cas d’achat de vols secs, une agence de voyage ne peut voir sa responsabilité engagée que pour ses seules fautes (elle n’a pas commandé les billets aux horaires convenus, par exemple) et non pour celles de la compagnie aérienne.

Il en va également ainsi en cas de faillite de la compagnie aérienne, l’agence de voyage n’ayant pas à vous indemniser sauf faute de sa part.

 

 

7. J’AI RENCONTRÉ DE NOMBREUX PROBLÈMES PENDANT CE SÉJOUR

 

En cas de soucis avec l’un des prestataires (transporteur aérien, hôtelier…), vous pourrez vous retourner contre l’agence de voyage dans les mêmes conditions que si vous aviez directement engagé la responsabilité du prestataire.

Ainsi, en cas de prestation mal exécutée ou de modification du séjour, vous pourrez vous retourner vers l’agence de voyage pour obtenir une indemnité.

Autre cas de figure, le descriptif du séjour indiquait un hôtel situé sur la plage et en réalité, il fallait prendre un bus pour y aller, un hôtel au calme alors qu’il est situé à côté d’un aéroport…

Vous pouvez vous retourner contre l’agence et demander à être indemnisé.

En effet, de telles indications trompeuses engagent la responsabilité de l’agence.

 

 

Profitez de vos vacances en toute sérénité !

 

 

11 juillet 2018

Tiques et maladie de Lyme – Il faut tirer ou tourner ?

Ôter une tique le plus rapidement possible réduit le risque d’attraper la maladie de Lyme. Mais pour l’enlever, faut-il tourner, comme le recommandent les fabricants de tire-tique ? Ou tout simplement tirer, comme le conseillent les autorités sanitaires américaines ? Eléments de réponse.

 

Pour éviter la maladie de Lyme, le mieux est encore de se protéger des piqûres de tique. Si une tique s’est malgré tout accrochée, la bestiole doit être enlevée le plus rapidement possible, idéalement dans les 12 heures. Reste à savoir comment, précisément, s’en débarrasser. Car les recommandations ne font pas consensus. En France, l’usage le plus répandu est de l’enlever à l’aide d’un tire-tique, en tournant. C’est pourtant à l’opposé des recommandations américaines, qui insistent : il ne faut surtout pas tourner au moment du retrait.

 

Pour comprendre cette divergence, il faut savoir que les autorités sanitaires américaines conseillent d’utiliser en priorité, pour le retrait de la tique, une pince à bouts très fins. Or une fois la tique pincée au plus près de la peau, tourner l’instrument et en même temps maintenir une pression suffisante pour garder la tique coincée n’est pas chose aisée. Le risque est grand de relâcher la prise et de briser la tique en deux. Le plus simple est donc de tirer vers le haut, doucement mais sûrement, en faisant en sorte de prendre toutes les parties de la tique.

 

En France, c’est le tire-tique, ou crochet à tiques qui est conseillé, et vendu en pharmacie pour enlever les tiques. Là, c’est la rotation qui prime. Le tire-tique doit être glissé sous la tique, puis tourné car « le mouvement de rotation diminue les capacités de fixation des petites épines du rostre, et diminue donc la résistance au retrait », explique Denis Heitz, directeur général d’O’tom, un des fabricants de crochets à tiques. La traction donne de moins bons résultats.

 

Au final, il faut simplement adapter le geste à l’instrument utilisé. Et que l’on tourne ou que l’on tire, si la tique est complètement extraite de la peau, tout va bien. L’essentiel est de ne pas presser l’abdomen de la tique au moment du retrait, car cela augmente le risque de transmission d’agents pathogènes. C’est pourquoi il faut absolument éviter d’utiliser une pince à bouts biseautés.

 

Et si jamais vous n’avez pas réussi à enlever les parties piqueuses de la tique, pas de panique, « car les glandes salivaires qui contiennent les microbes sont situées dans le ventre », souligne Nathalie Boulanger, pharmacienne au Centre national de référence (CNR) Borrelia de Strasbourg. Dans ce cas, un médecin peut aider à extraire les morceaux restés fixés à la peau. Ou on peut tout simplement attendre que les résidus sèchent et tombent tout seul.

11 juillet 2018

Frais d’incidents bancaires – Il faut des réponses à la hauteur des enjeux !

Près d’un consommateur sur quatre dépasse tous les mois son autorisation de découvert1. Les frais d’incident ainsi facturés génèrent 6,5 milliards d’euros de chiffre d’affaires pour les banques et aggravent les difficultés des consommateurs, y compris des plus vulnérables. Des propositions d’encadrement des frais d’incidents sont actuellement portées par le Gouverneur de la Banque de France et le Comité consultatif du secteur financier (CCSF). Jugeant ces pistes insuffisamment ambitieuses, nous2, associations de consommateurs, familiales et organisation syndicale de salariés de banque, appelons Bruno Le Maire, Ministre de l’économie et des finances, à présenter des actions réellement en mesure de mettre fin à ces dérives.

 

CCSF et Gouverneur de la Banque de France : des pistes minimalistes

Face au constat d’échec des mécanismes d’encadrement des frais d’incidents bancaires (plafonnement des commissions d’intervention), de nouvelles propositions ont récemment été présentées. Si elles vont dans le bon sens, elles sont notoirement insuffisantes pour mettre un terme aux excès d’un modèle bancaire déséquilibré.

Tout d’abord, le rapport du Comité consultatif du secteur financier (CCSF), examiné aujourd’hui, propose : digitalisation, meilleure information, suivi des tarifs des frais d’incidents et remboursement des frais de rejet de prélèvement indus. Notre analyse : ces dispositions, dont certaines ont déjà été promises mais jamais mises en œuvre, ne suffiront pas, même combinées, à changer réellement la donne.

Par ailleurs, le Gouverneur de la Banque de France a suggéré de renforcer l’offre spécifique « clients fragiles » en instaurant un plafond global des frais d’incidents. Notre analyse : par définition, cette offre est proposée une fois que les frais d’incidents se sont accumulés et que la relation bancaire s’est dégradée. Peu distribuée par les établissements bancaires en raison de sa trop faible rentabilité, elle est également jugée stigmatisante par son public potentiel. Dans ces conditions, comment s’étonner que cette offre ne soit souscrite que par moins de 10 % des 3,6 millions de consommateurs ciblés par l’Observatoire de l’Inclusion bancaire (OIB) ?

Ce que nous demandons collectivement

Pour enfin mettre un terme à ces pratiques maintes fois dénoncées, nos organisations demandent un programme d’actions plus ambitieux.

1)    Un plafonnement global de l’ensemble des frais d’incidents bancaires pour que cessent les situations insupportables de cascades de facturation dont les conséquences pèsent aussi bien sur les consommateurs (privation matérielle, angoisse, sentiment de déchéance…), que sur les conseillers bancaires (augmentation des incivilités, souffrance au travail). Ce plafonnement, dont la pertinence est enfin reconnue par le Gouverneur de la Banque de France doit s’appliquer à l’ensemble des consommateurs pour que le soutien aux plus vulnérables soit réalisé par des dispositifs universels et de droit commun. A l’heure d’une concurrence européenne et bientôt mondiale, ce mécanisme serait un premier pas vers le nécessaire rééquilibrage du modèle économique des banques françaises, recommandé depuis le rapport Pauget-Constans dès 2010.

2)    Une vraie politique pour prévenir les incidents bancaires. Tous les acteurs doivent être mobilisés dans la chaine de prévention des difficultés financières, à condition qu’ils disposent des moyens nécessaires. Les conseillers bancaires pourraient alors jouer pleinement leur rôle dans la détection, voire la résolution de ces incidents. Les Points Conseils Budget pourraient proposer à un large public, partout sur le territoire, un accompagnement budgétaire global. L’éducation financière interviendrait plus en amont notamment auprès des jeunes. Enfin, les créanciers et les caisses de sécurité sociale devraient être associés à la détection des situations d’impayés et d’accidents de la vie.

3)    Une observation plus efficace, plus suivie et plus fine des frais d’incidents bancaires. L’Observatoire de l’inclusion bancaire (OIB) doit renforcer ses outils de mesure du risque d’exclusion bancaire auquel sont exposés l’ensemble des consommateurs et pas seulement les publics les plus vulnérables. A ce titre, il doit réaliser un suivi précis des montants de frais d’incidents facturés, dont les libellés et le séquencement seraient normalisés, et avancer vers une harmonisation des critères de détection des consommateurs vulnérables.

4)    Faire la transparence sur les pratiques de chaque banque pour les inciter à mieux servir les clients en situation d’exclusion bancaire. En rendant publiques et nominatives les données collectées par l’OIB, le gouvernement pourrait, à moindre coût, jouer sur l’effet de réputation et inciter les banques à mieux servir l’ensemble des consommateurs. Dans le même esprit, une partie de ces données devrait être systématiquement publiée dans le rapport d’activité de chaque établissement bancaire.

Alors que la loi PACTE sera prochainement débattue au Parlement, nous attendons de Bruno Le Maire, Ministre de l’économie et des finances, qu’il prenne des mesures ambitieuses, permettant de mieux protéger les personnes en situation de fragilité financière, et de défendre le pouvoir d’achat de l’ensemble des consommateurs, en particulier des classes moyennes et modestes.

NOTES

1 23 % d’après l’étude Panorabanque, Les Français et le découvert bancaire, juin 2017.
2 CGT Banques Assurances, Familles Rurales, UFC-Que Choisir, UNAF.
6 juillet 2018

Rachats de trimestres retraite – Ils seront finalement déductibles en 2018

Racheter des trimestres retraite dans le régime de base des salariés (Cnav) permet d’atteindre plus vite le taux plein. Une stratégie intéressante à condition, entre autres, de pouvoir déduire de son revenu imposable les versements effectués. Pratique devenue temporairement impossible en 2018 avec la mise en place du prélèvement à la source. C’était compter sans la récente ouverture de la part de l’assurance retraite. Explications.

 

Faire valoir ses droits à retraite et à taux plein est une nécessité pour la très grande majorité des futurs retraités. Pour cela, il faut totaliser un certain nombre de trimestres retraite à l’âge légal (62 ans) ou après : 166 pour les personnes nées en 1956 ou 1957 par exemple. Lorsque ce n’est pas le cas, trois choix sont alors possibles : partir avec une décote viagère sur toutes ses pensions de base et complémentaires, ce qui peut être très pénalisant ; continuer à travailler jusqu’à l’obtention de ce fameux taux plein, ce qui peut prendre une, deux voire plusieurs années ; ou racheter des trimestres retraite.

UNE POSSIBILITÉ COÛTEUSE MAIS RENTABLE

Pour mémoire, le rachat de trimestres (ou versements pour la retraite) est une possibilité ouverte à tous les salariés du secteur privé, du secteur agricole et aux contractuels de la fonction publique notamment, à condition d’avoir effectué des études supérieures ou de n’avoir pas validé, certaines années, les 4 trimestres retraite que l’on peut potentiellement obtenir. Elle permet de percevoir des pensions de retraite plus élevées, car calculées sur la base du taux plein, mais son coût est loin d’être anodin : 3 275 € à 6 472 € pour un trimestre à 60 ans par exemple, selon l’option choisie et les revenus. D’où l’intérêt, au sens propre comme au figuré, de pouvoir déduire de son revenu imposable les sommes déboursées.

UN DÉCALAGE BIENVENU

Or, l’année fiscale 2018 est une année très particulière, puisque l’impôt normalement dû sur les revenus courants 2018 (salaires, etc.) va laisser place à un crédit d’impôt modernisation du recouvrement (CIMR) égal au montant exigible. Autrement dit, sauf perception de revenus exceptionnels (plus-value immobilière, prime de départ en retraite…), il n’y aura rien à déduire, puisqu’il n’y aura rien à payer ! De quoi stopper net les versements pour la retraite… Pour qu’il n’en soit pas ainsi, l’assurance retraite a sollicité le ministère des Solidarités et de la Santé afin de prolonger la durée pendant laquelle les rachats, normalement prévus en 2018, vont pouvoir être effectués. De façon tout à fait exceptionnelle, les assurés pourront décaler leurs versements jusqu’au 31 mars 2019, ce qui leur permettra de ne pas perdre l’avantage fiscal attaché à ce type d’opération, puisqu’il leur sera possible, de ce fait, de minorer leur revenu imposable au titre de l’année 2019.

6 juillet 2018

Vente de produits extraits du cannabis – Ce que l’on sait des effets du cannabidiol (CBD)

La multiplication de boutiques, en France, vendant un dérivé légal du cannabis a mis en lumière cette substance : le cannabidiol (CBD). Antidouleur ? Addictive ? Psychoactive ? Que sait-on vraiment de ses effets ? L’autorisation aux États-Unis, le 25 juin, de ce principe actif comme médicament anti-épilepsie apporte un éclairage sur ses propriétés et dangers. Vendu comme n’importe quel produit, le cannabidiol n’est pourtant pas vraiment un produit comme les autres.

 

Un produit de consommation courante ? Depuis l’ouverture de plusieurs « coffee shops » en France, le cannabidiol se présente comme tel. Pour autant, la substance suscite évidemment plus de fantasmes et controverses qu’un nouveau yaourt. De fait, il s’agit d’une substance active aux effets multiples et parfois encore mal connus.

Est-ce du « cannabis légal » ?

Pas vraiment. Le cannabis (ou chanvre) est une plante qui contient un grand nombre de substances dont les terpénoïdes ainsi qu’une centaine de cannabinoïdes. Parmi ces dernières, deux composés actifs majeurs : le delta-9-tétrahydrocannabinol (THC) et le cannabidiol (CBD). C’est ce cannabidiol qui est vendu dans les boutiques (1) qui se sont récemment multipliées et qui ont provoqué l’ire des pouvoirs publics. Alors que le THC est classé comme stupéfiant, le CBD ne l’est pas. Les produits qui en contiennent ne sont donc pas interdits, sauf s’ils contiennent aussi du THC et ce, quelle que soit la dose, ou s’ils sont extraits de plants non autorisés (c’est-à-dire contenant plus de 0,2 % de THC). Le CBD proposé à la vente n’est donc pas un « cannabis légal », c’est plutôt un extrait légal du cannabis.

Est-ce un produit psychoactif ?

Oui, mais pas autant que le THC. Beaucoup d’articles à propos du cannabidiol affirment qu’il n’est pas psychoactif. Il est vrai que le CBD n’a pas les effets planants ou euphorisants, typiques, que son acolyte, le THC, est connu pour entraîner. Pour autant, il n’est pas dénué d’effets psychiques. Ainsi, le cannabidiol diminue probablement l’anxiété. Il a été testé avec une certaine efficacité en ce sens. Il a aussi des effets sur le sommeil. Certaines études montrent un accroissement de la vigilance. Mais lors d’essais médicamenteux avec le cannabidiol, la somnolence est apparue comme un effet secondaire très fréquent. Cet effet sédatif se manifeste sans doute à haute dose. Le cannabidiol est donc une substance psychoactive, comme l’a indiqué la Commission des stupéfiants et psychotropes de l’Agence du médicament en 2015.

Est-ce un produit qui provoque des dépendances et des abus ?

Probablement pas. Le fait que le cannabidiol soit psychoactif ne signifie pas automatiquement qu’il soit addictif. Le cannabidiol ne semble pas l’être. En la matière, les études manquent pour être totalement affirmatif. Mais il n’y a pas d’indications d’usages compulsifs. Les risques d’abus et de dépendance semblent minimes. Son usage a même été évoqué dans le sevrage tabagique.

Est-ce qu’il agit contre la douleur ?

On ne sait pas. Associé à du THC, le cannabidiol a parfois montré des effets sur des douleurs chroniques (mais pas sur les douleurs aiguës). Dans le médicament Sativex, par exemple, le mélange THC/CBD est reconnu efficace par plusieurs pays européens contre les contractures musculaires douloureuses dont peuvent souffrir les personnes atteintes de sclérose en plaques. Mais aucun effet propre du cannabidiol seul, comme antidouleur, n’est établi.

Y a-t-il des usages sur prescription ?

Oui mais limités. Le 25 juin dernier, le premier médicament à base de cannabidiol était autorisé par l’Agence américaine du médicament. Appelée Epidiolex, cette spécialité est indiquée dans des formes rares et sévères d’épilepsie (syndromes de Lennox-Gastaut ou de Dravet) qui se déclarent dans la petite enfance.

Au Canada, le cannabidiol est aussi utilisé dans le cadre d’un dispositif de « cannabis médical ». Au contraire des conditions d’emploi de l’Epidiolex, extrêmement précises, celles du cannabidiol au Canada restent très floues. Il n’existe pas de recommandations pour les médecins sur les motifs médicaux pour lequel il peut être prescrit, ni sur les doses, ni sur les durées…

Quels sont ses effets secondaires ?

Les études du médicament fournissent une liste de possibles effets indésirables : somnolence et léthargie ou, au contraire, insomnie, perte d’appétit, diarrhées, érythème, fatigue et infections. Même si les doses ne sont pas nécessairement comparables, cela donne des indications sur d’éventuels effets secondaires en cas de consommation récréative. Le cannabidiol peut aussi avoir des effets délétères sur le foie (élévation des transaminases). Prudence donc pour les personnes qui ont des troubles hépatiques. Prudence aussi pour les femmes enceintes et allaitantes (le cannabidiol passe dans le lait).

(1) Du moins en théorie. Des contrôles sont en cours pour vérifier que ces produits ne contiennent pas aussi du THC, auquel cas leur vente est illégale. Plusieurs boutiques ont été fermées.

 

Merci à Pierre Beaulieu, directeur du Département d’anesthésiologie et de médecine de la douleur à l’université de Montréal, spécialiste de la pharmacologie du cannabis.

6 juillet 2018

Voyages organisés – Les consommateurs mieux informés et protégés

Une nouvelle réglementation relative aux voyages à forfait entre en application ce dimanche 1er juillet. Elle prévoit une meilleure information des consommateurs sur le contenu des voyages et une responsabilité automatique du vendeur en cas de problème.

L’été sera beau pour les tour-opérateurs français, qui anticipent une forte croissance de leur activité. Il devrait aussi l’être pour les vacanciers, qui viennent d’obtenir de nouveaux droits, grâce à la transposition d’une directive européenne datant de 2015. Elle entre en vigueur le 1er juillet pour les contrats conclus à compter de cette date ; ceux achetés avant restent soumis à l’ancienne législation, même s’ils auront lieu plus tard.

Cette transposition s’applique aux « voyages à forfait » (c’est-à-dire les voyages organisés vendus sous forme de package) mais aussi – et c’est nouveau – aux voyages conçus par un particulier sur un site Internet, lors d’un processus intégré appelé « package dynamique » (par exemple, le choix de vols et d’un hébergement sur un seul et même site). Elle s’applique enfin aux sociétés qui émettent des bons ou des coffrets cadeaux offrant un séjour touristique. Elle ne s’applique pas, en revanche, aux voyages d’affaires.

Le texte renforce l’information du consommateur en obligeant l’organisateur du voyage à lui remettre préalablement à la vente un formulaire récapitulant ses droits. Le voyageur doit aussi être informé des modalités de paiement, des lieux, dates et heures de départ et de retour (s’ils ne sont pas connus à l’avance, des horaires approximatifs doivent être fournis) ; de la langue parlée lors des visites et excursions ; de l’accessibilité du séjour pour les personnes à mobilité réduite ; des formalités administratives et sanitaires requises (durée approximative d’obtention des visas, vaccins obligatoires, etc.) ; et du prix total que le voyageur devra payer ainsi que les éventuels frais, redevances et autres coûts qu’il devra supporter lors du séjour. Si ces frais ne sont pas précisés avant la vente, ils seront à la charge du professionnel. Le contrat doit aussi désormais préciser les coordonnées d’un correspond local que le client peut joindre en cas de difficulté lors de son séjour.

L’AGENT FORCÉMENT RESPONSABLE

Autre mesure importante de la législation contre laquelle les organisateurs se sont mobilisés sans succès : le maintien de la responsabilité de plein droit du professionnel qui vend le voyage. Cette responsabilité est automatique : pour s’en exonérer, le professionnel devra « apporter la preuve que le dommage est imputable soit au voyageur, soit à un tiers étranger à la fourniture des services de voyage compris dans le contrat et revêt un caractère imprévisible ou inévitable, soit à des circonstances exceptionnelles et inévitables ». Concrètement, cela signifie que le voyageur n’a pas besoin de démontrer une faute en cas de problème.

En outre, si l’une des prestations du contrat n’est pas respectée (par exemple, une excursion annulée, un hôtel d’une gamme inférieure à celle prévue, etc.), la nouvelle réglementation oblige le voyagiste à y remédier. Si cela est impossible ou entraîne des coûts disproportionnés, « le voyageur peut demander une réduction de prix et, en cas de dommage distinct, des dommages et intérêts », indique le texte. Et si l’organisateur ne « remédie pas à la non-conformité dans un délai raisonnable fixé par le voyageur, celui-ci peut y remédier lui-même et réclamer le remboursement des dépenses nécessaires ». C’est le cas, par exemple, si vous décidez de changer d’hôtel car celui proposé est insalubre.

DES CHANGEMENTS AVANT LE SÉJOUR

Toutes les modifications ne sont pas forcément à l’avantage du consommateur. Ainsi, le délai d’information du client en cas de révision du prix par le vendeur passe de 30 à 20 jours avant le départ. La loi précise toutefois que la hausse tarifaire imposée au client ne peut dépasser 8 % (jusqu’ici, cette précision n’existait pas). Au-delà de cette somme, l’agent doit proposer l’annulation gratuite de la réservation au client.

Autre changement en faveur des tour-opérateurs : alors qu’auparavant ils pouvaient annuler un séjour faute de participants jusqu’à 21 jours avant le départ, désormais, le délai dépend de la durée du séjour : il est de 20 jours avant le départ pour les séjours de plus de 6 jours ; 7 jours avant le départ pour ceux de 2 à 6 jours ; 48 heures avec le départ pour ceux inférieurs à 2 jours.

Enfin, si le voyageur décide que des circonstances exceptionnelles risquent d’affecter le déroulement de son voyage (événement climatique majeur, éruption volcanique, épidémie, etc.), il peut désormais annuler sans frais sa réservation et obtenir son remboursement complet (mais pas de dommages et intérêts).

6 juillet 2018

Loi Alimentation La société civile appelle les parlementaires à ne pas voter une coquille vide

Après les reculades du gouvernement sur ses propres engagements1, la faible ambition des députés et les récentes suppressions du Sénat, le projet de loi Alimentation se transforme en véritable coquille vide. Censé traduire les propositions consensuelles des États Généraux de l’Alimentation, ce texte – hormis quelques avancées sur la sécurisation des relations commerciales, l’adoption d’un fonds pour les victimes de pesticides financé par les fabricants de ces produits et une restauration collective plus responsable – ne répond quasiment plus à l’objectif pointé dans son intitulé : « pour un équilibre dans les relations commerciales et pour une alimentation saine et durable ». En l’état, la société civile2 se désolidarise du texte et appelle les parlementaires de la Commission Mixte Paritaire (CMP) à ne pas voter le projet de loi afin de mettre à profit la procédure législative autorisant les députés à réexaminer la loi.

 

Mettre à profit la procédure législative pour éviter un accord a minima

Les décideurs doivent impérativement revoir la copie et prendre les décisions politiques pour transformer notre agriculture, en préservant la santé des citoyens, l’environnement, le climat et rétablir en priorité :

•    La séparation de la vente et du conseil des pesticides.
•    La reconnaissance des alternatives aux pesticides : les PNPP (préparations naturelles peu préoccupantes).
•    La fin des promotions commerciales sur les pesticides et sur les engrais.
•    La suppression de la pulvérisation par drones.
•    Un étiquetage et une transparence pour les consommateurs (amendement initial de la députée Barbara Pompili adopté contre l’avis du Gouvernement en séance) sur :
–    Le mode d’élevage des animaux
–    Les animaux « nourris aux OGM »
–    La fréquence des traitements pesticides sur les fruits et légumes
–    Mais aussi l’indication du pays de provenance du miel

•    Le réajustement des sanctions pour les industriels qui ne publient pas leurs comptes.
•    La suppression de l’indemnité de rupture de contrat en cas de conversion à l’agriculture biologique.
•    L’arrêt de l’utilisation des bouteilles d’eau en plastique dans les services de restauration collective.

Renforcer le texte pour répondre à la crise agricole

De même pour répondre aux défis de notre siècle, nous invitons vivement les députés à conjuguer économie et environnement pour sortir de la crise agricole. Parmi les mesures prioritaires :

•    Sécuriser l’engagement de sortie du glyphosate par les acteurs du monde agricole et agroalimentaire en inscrivant l’interdiction du glyphosate à 2021
•    Établir une protection des riverains des zones de cultures par rapport aux pulvérisations de pesticides.
•    Assurer une véritable transparence sur la construction des prix alimentaires et annuler la hausse du seuil de revente à perte.
•    Réglementer la publicité et le marketing ciblant les enfants pour des produits trop sucrés, trop salés, trop gras, sur tous supports, notamment pour les plus jeunes.
•    Poser des exigences fortes pour améliorer les normes du bien-être animal, notamment mettre fin aux élevages de poules en cage. Cette demande est arrivée en tête de la consultation citoyenne des Etats généraux de l’alimentation.
•    Initier un vrai plan pour favoriser les protéines végétales et manger moins de viande mais de meilleure qualité.
•    Conserver uniquement le niveau 3 de la certification environnementale dans les 50 % de produits de qualité dans la restauration collective.
•    Interdire dans les achats de l’Etat les produits ayant contribué à la déforestation importée.

Nos organisations rappellent que si la résolution de la crise économique structurelle du milieu agricole est devenue urgente, elle va de pair avec une réponse à la crise environnementale et sanitaire, qui ne peut plus être reportée.

NOTES

 1 Refus d’inscrire la fin du glyphosate dans le texte, échec de la montée en gamme de l’agriculture via les plans de filières, et peu d’amélioration côté bien-être animal…
 2 Agir pour la biodiversité – Chrétiens dans le monde rural – CMR – CIWF France – Commerce Equitable France – Fédération Artisans du Monde – Fédération Nationale d’Agriculture Biologique – FNAB – Filière Paysanne – Fondation pour la Nature et l’Homme – FNH – Générations Futures – Greenpeace France – Justice Pesticides – Les Amis de la Terre – Mouvement Interrégional des AMAP – MIRAMAP – Nature et Progrès – Rencontres Nationalse des Espaces Tests Agricoles – RENETA – Réseau Action Climat France – Réseau CIVAM – Réseau Environnement Santé – RESOLIS – SOL, Alternatives Agroécologiques et Solidaires – Terre&Humanisme – UFC-Que Choisir – WECF France – World Wide Fund – WWF
3 juillet 2018