Baisse de qualité du camembert ?
Après plus de 10 ans d’affrontement, les artisans du camembert de Normandie AOP ont signé le 21 février dernier un protocole d’accord avec les fabricants industriels de camemberts étiquetés « fabriqués en Normandie ». Une dénomination unique devrait prochainement voir le jour. Pas sûr que le consommateur y trouve son compte.
Depuis des années, une guerre économique sans merci fait rage en Normandie. Les artisans du camembert de Normandie AOP (appellation d’origine protégée) affrontent les industriels qui vendent des fromages « fabriqués en Normandie » sans respecter les obligations de l’appellation officielle. Alors que les premiers sont tenus de respecter un cahier des charges précis (fromage fabriqué à partir de lait cru, issu d’un cheptel majoritairement de race normande, produit dans une aire géographique bien délimitée, etc.), les seconds se bornent à implanter dans la Manche, le Calvados ou l’Orne des usines dans lesquelles ils fabriquent à la chaîne des camemberts à base de lait pasteurisé importé des quatre coins de la planète en fonction des cours du marché. Au fil des ans, ces ersatz ont envahi les linéaires des supermarchés. À tel point qu’aujourd’hui, le « camembert de Normandie AOP » ne représente que 5 500 tonnes de fromages produits annuellement contre 60 000 tonnes pour le « camembert fabriqué en Normandie ».
Dans ce combat de David contre Goliath, l’Organisme de défense et de gestion (ODG) des producteurs de camembert AOP a bien tenté à plusieurs reprises de faire appliquer la loi en interpellant l’État. Car selon l’article 13 du règlement européen 2081/92, seule l’AOP peut utiliser le terme « Normandie ». Mais le droit a ses limites. Il faut dire que sur le marché des camemberts, le tout-puissant groupe Lactalis est quasiment devenu le maître du jeu. Avec les camemberts industriels pasteurisés fabriqués sous les marques Président, Lanquetot et Lepetit, mais aussi dans l’AOP avec les marques Domaine du Plessis, La Petite Normande, Jort, Moulin de Carel, Bourdon, il représenterait aujourd’hui la majeure partie du marché. Après des années de tergiversation, les pouvoirs publics ont finalement pris le taureau par les cornes et mis les frères ennemis autour d’une table sous l’égide de l’Institut national d’origine et de la qualité (Inao). Le 21 février dernier, un communiqué de l’Institut indiquait qu’au terme d’un cycle de réunions, le groupe de travail mis en place fin novembre « avait abouti à un accord de principe pour trouver une issue au manque de lisibilité pour les consommateurs qu’entraîne la coexistence de deux produits, « AOP camembert de Normandie » et « camembert fabriqué en Normandie » ». Aux termes de cet accord, la filière s’oriente donc vers une AOP élargie permettant d’intégrer les producteurs de lait et de fromages de camembert « fabriqués en Normandie ». En contrepartie, les industriels devront respecter le futur cahier des charges qui prévoira de nouvelles conditions de « normandisation » des troupeaux, de pâturage et de fabrication du fromage.
AOP : DES CRITÈRES ASSOUPLIS
Ainsi, la vache de race normande devrait retrouver sa place dans les exploitations laitières revendiquant l’AOP, mais à hauteur de 30 % au lieu des 50 % qui sont actuellement la règle. Le pâturage serait aussi rendu obligatoire 6 mois de l’année avec une part d’herbe minimale dans la ration estivale. Côté transformation, l’industrie devrait obtenir l’autorisation de la pasteurisation du lait, qu’elle avait réclamée en vain en 2009. Tant pis si le chauffage du lait met à mal la microflore lactique, gage de la typicité et de la richesse aromatique du produit final ! Toutefois, l’accord prévoit une mention spécifique du type « véritable camembert de Normandie AOP » pour les fromages au lait cru, moulés à la louche. Dans cette version plus haut de gamme de l’AOP, la part des Normandes serait portée à 70 % et le bocage revalorisé (100 m de haies par hectare de pâtures). Une manière d’encourager la biodiversité mais aussi de redonner une image bucolique au produit phare de l’art de vivre à la française. Reste que cette segmentation dévalorise de facto la version de base de l’appellation, pourtant garante, en principe, de l’authenticité du produit ! Pour l’association Fromages de terroirs, « l’AOP normande s’enfonce inexorablement dans la médiocrité » (un constat que nous faisions déjà lors d’un précédent test de dégustation). Et ce nouvel accord risque encore d’aggraver la situation : « 9 camemberts sur 10 vont être pasteurisés et industriels, prédit Véronique Richez-Lerouge, la présidente de l’association. On sait ce qu’il advient de l’autorisation de pasteurisation dans les AOP (course au volume, standardisation, disparition des fermiers) et de l’empilement des sous-labels qui ne crée que de la confusion chez les consommateurs ». Bien sûr, à l’Inao, le son de cloche est totalement différent. « Les producteurs et transformateurs normands ont choisi la bonne démarche : celle qui va non seulement permettre d’éclairer les choix des consommateurs mais aussi de mieux valoriser une partie importante de la production de lait », s’est félicité Jean-Louis Piton, le président du conseil permanent. L’avenir dira qui a raison. Seule certitude, la nouvelle réglementation devra entrer en vigueur au plus tard au début de l’année 2021. D’ici là, les choses restent inchangées.
Gobee bike, les vélos libre-service
Quatre petits mois et puis s’en va. La société de vélos en libre-service Gobee.bike, qui avait déployé en novembre sa flotte de vélos à Lille, Lyon, Paris et Reims, a annoncé le 24 février qu’elle se retirait du marché français. Elle justifie sa décision par le trop grand nombre de vols et d’actes de vandalisme.
Fin de partie pour Gobee.bike en France. La société originaire de Hong-Kong était l’un des opérateurs de vélos en « free floating » (c’est-à-dire sans point d’attache, contrairement aux offres fonctionnant sur bornes comme Vélib’ en Île-de-France, Vélov à Lyon ou V’Lille) ayant décidé de se lancer dans plusieurs villes françaises au dernier trimestre 2017.
En novembre, elle avait installé plusieurs milliers de vélos vert pomme à Paris, Lyon, Lille et Reims. Deux mois plus tard, elle annonçait son retrait de ces deux dernières villes, ainsi qu’à Bruxelles : « Le vandalisme et les dégâts causés à notre flotte ont atteint des limites que nous ne pouvons plus surmonter (…) Nous ne pouvons plus supporter ni le coût financier ni le coût moral des réparations », écrivait-elle à l’époque. Selon les observations du journal local L’Union, 380 des 400 vélos Gobee.bike déployés à Reims étaient hors d’usage, volés ou saccagés, en à peine un mois.
Le samedi 24 février, elle a annoncé qu’elle se retirait aussi de Paris et de Lyon et cessait toute activité en France. Elle dénonce « des actes de vols, recels de vol et de détériorations qui n’ont fait que s’amplifier, devenant le nouveau passe-temps d’individus, le plus souvent mineurs, encouragés par des contenus largement diffusés et partagés sur les réseaux sociaux ».
La société a recensé 3 200 vélos dégradés en France, plus d’un millier volés ou « privatisés », 280 plaintes enregistrées auprès de la police et plus de 6 000 interventions réalisées par ses agents de réparation.
DES VÉLOS POUR LES ASSOCIATIONS
Gobee.bike annonce avoir lancé le remboursement de la caution versée par les usagers (15 €) et de leur crédit d’utilisation. Le remboursement doit apparaître sous 10 jours ouvrés sur le compte bancaire ayant servi lors de l’inscription.
La société a tâché de récupérer l’ensemble de ses vélos. Elle incite les personnes qui repéreraient un de ses vélos oubliés à contacter les associations Tous pour un vélo, un vélo pour tous, Temps Libre et Pro2Cycle, qui les récupéreront afin de les recycler.
UN PHÉNOMÈNE PAS LIMITÉ À LA FRANCE
Ce retrait du marché français intervient quelques jours seulement après une décision similaire en Italie. Globalement, Gobee.bike précise que 60 % de son parc en Europe a été endommagé ou volé.
Ce fléau n’est ni limité à la France, ni à l’Europe. En septembre, la ville de Baltimore (États-Unis) a suspendu le déploiement de son système de vélos en libre-service avec bornes, quelques semaines seulement après son ouverture, suite aux destructions. À Singapour ou en Chine, outre le vandalisme, les sociétés de vélos en libre-service doivent faire face à un véritable marché noir de vélos volés. À San Francisco, le vandalisme se pare même d’une vertu : il s’agirait, selon les vandales, d’une résistance à la gentrification de la ville…
Interrogés par Que Choisir (lire notre enquête : Vélos en libre-service, pourquoi ça déraille), les autres opérateurs de vélos en free floating parisiens temporisent. « Nous n’avons pas de grosses surprises, le vandalisme n’est pas plus élevé à Paris qu’à Milan ou à Londres et rien n’est hors de contrôle », assure Laurent Kennel, directeur général d’Ofo, qui met en avant la « robustesse » de ses vélos. Même précision du côté de Mobike : « nos vélos sont robustes, conçus pour vivre dans la rue et avoir le moins d’entretien possible », souligne Étienne Hermitte, directeur de Mobike France. Alban Sayag, directeur général d’Obike, ajoute que sa flotte n’est « pas plus vandalisée que les vélos à bornes ». Ce qui n’est pas forcément une bonne nouvelle : depuis dix ans, l’équivalent de l’ensemble du parc de Vélib’ (près de 20 000 vélos) était volé ou dégradé chaque année.
PENDANT CE TEMPS, VÉLIB’ PATINE TOUJOURS
Après le lancement catastrophique du nouveau service Vélib’ en Île-de-France le 1er janvier(64 stations étaient disponibles, contre 600 initialement prévues), le nouvel opérateur Smovengo avait abaissé son objectif d’ouvrir 1 400 stations au 31 mars, promettant 1 000 stations. Ce nouvel objectif semble, lui aussi, hors de portée. Le 26 février à 14 h, seules 301 stations étaient ouvertes. La promesse d’ouvrir 60 à 80 stations par semaine à partir du 1er janvier n’a jamais été tenue : 43 ont été ajoutées au service dans la semaine du 19 au 25 février.
En conséquence de l’indisponibilité d’une grande partie du service, les élus du syndicat Autolib’ Vélib’ Métropole ont réclamé le remboursement des abonnés pour les mois de janvier et février. Ceux-ci pourront faire une demande de remboursement sur le site Velib-metropole.fr, après le vote des élus métropolitains, lors du comité syndical qui se tiendra courant mars.
JOURNÉE INTERNATIONALE DE L’OURS POLAIRE !
Cette journée a pour but de vous sensibiliser à la situation critique des ours polaires.
L’ours polaire est de plus en plus en danger. En effet, la survie de cette espèce est menacée à cause de la fonte de plus en plus rapide de la banquise arctique (leur lieu d’habitat) à cause du réchauffement climatique d’origine anthropique (lié à l’activité humaine).
Oui, la fonte des glaces est bien liée à notre activité et à notre impact écologique !
L’UFC Que Choisir œuvre en faveur de l’environnement et vous invite aujourd’hui, à limiter vous aussi votre impact écologique !
Comment faire ?
- Sachez que ce sont nos trajets qui émettent le plus de gaz à effet de serre !
Il faut donc privilégier la marche, le vélo pour les courts trajets, les transports en communs et le covoiturage !
- Baisser le chauffage d’1 ou 2 degrés. Mettez un pull J (mais pas en fourrure ! L’ours est aussi traqué pour celle-ci)
Limiter sa consommation énergétique : https://www.quechoisir.org/conseils-chauffage-10-gestes-simples-pour-limiter-sa-consommation-energetique-au-quotidien-n4725/
- Prenez une douche plutôt qu’un bain. Ne réglez pas la température trop chaude, vous verrez, c’est bon pour la peau en plus !
Astuces pour limiter sa consommation d’eau : https://www.quechoisir.org/conseils-eau-chaude-5-bons-reflexes-pour-limiter-sa-consommation-d-eau-chaude-n11405/
- Pensez à éteindre la lumière dès que vous quittez une pièce.
En savoir plus pour limiter sa consommation d’électricité : https://www.quechoisir.org/conseils-eclairage-et-ampoules-6-bons-reflexes-a-adopter-pour-diminuer-sa-consommation-d-electricite-n2079/
- Limitez votre consommation de viande (la production de viande est très fortement émettrice de CO² !)
- Privilégiez les produits locaux et de saison.
- Réparez ou recyclez vos appareils ménagers plutôt que les jeter.
- Limitez vos déchets : faites du compost, limitez les emballages.
Comment réduire ses déchets ménagers : https://www.quechoisir.org/conseils-dechets-comment-reduire-ses-dechets-menagers-n1613/
https://www.quechoisir.org/conseils-dechets-comment-limiter-sa-consommation-d-emballages-n9821/
En savoir plus :
Réduire son impact climat : https://www.quechoisir.org/enquete-cop-21-comment-reduire-son-impact-climat-n10845/
Le réchauffement climatique : https://www.quechoisir.org/enquete-changement-climatique-ca-chauffe-pour-de-bon-n5575/
Emilie BILLARD – Volontaire civique chargée de communication
UFC Que Choisir MOULINS : 42, rue du Progrès
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Thés verts : bien le choisir et l’infuser
Consommé en Asie depuis des millénaires, le thé est la boisson la plus bue dans le monde après l’eau. Originaires de Chine, du Japon ou d’ailleurs, les variétés de thé vert sont innombrables, de nouveaux cultivars apparaissant sans cesse. Mais des jardins les plus prestigieux aux thés les plus médiocres, le choix d’un thé vert peut se révéler déconcertant. Faut-il préférer les thés provenant de maisons spécialisées (Mariage Frères, Palais des thés, Dammann Frères…) à ceux vendus en hypermarché (Lipton, Twinings, Tetley…) ? Comment le choisir et le préparer au mieux pour respecter un produit de qualité ? Que Choisir vous guide dans la jungle des feuilles de thé.
CHINE-JAPON, QUELLES DIFFÉRENCES ?
Dans tout thé vert, les feuilles ne subissent pas ou peu d’oxydation, contrairement au thé noir. Pour empêcher ce phénomène, elles sont soumises à la chaleur juste après leur cueillette afin de stopper les enzymes oxydantes. Ce procédé appelé dessiccation varie selon le savoir-faire de ces deux producteurs historiques de thé.
La méthode chinoise, millénaire, exige une cuve métallique chauffée sous un feu de bois ou à l’électricité (ou de grands cylindres dans les manufactures industrielles). Cette chaleur sèche permet de conserver les parfums floraux et procure un thé au caractère végétal parfois relevé par des notes de noisette grillée.
Au Japon, depuis le XVIe siècle, la dessiccation se fait à la vapeur, permettant notamment de créer les thés de type Sencha qui représentent aujourd’hui 70 % de la production japonaise. Elle procure des arômes de légumes verts soutenus par des notes iodées et marines typiques. Attention, certains thés estampillés Sencha ne sont pas originaires du Japon mais fabriqués ailleurs dans le monde selon cette méthode nippone.
QUELS SONT LES CRITÈRES D’UN THÉ DE QUALITÉ ?
Les meilleurs thés de notre sélection sont issus de maisons spécialisées. Ce sont aussi les plus chers. Le prix n’est pas un critère imparable et le marketing peut parfois gonfler la note. Mais les thés issus de jardins prestigieux sont très chers à l’achat et les maisons de thé font généralement moins de marge sur ces produits que sur des thés communs ou des mélanges aromatisés. Un thé vert trop bon marché a donc peu de chances d’être de grande qualité. Pour tirer les prix vers le bas, certains fabricants mélangent des thés de plusieurs origines (Indonésie, Chine, Kenya…) provenant de productions soumises à de grosses pressions commerciales et de piètre qualité. Vous le constaterez si vous ouvrez un sachet : une mouture sèche présentant davantage de poussière et de brisures de feuilles que de feuilles entières n’est pas de bon augure…
À l’inverse, les thés verts ayant le plus de prestige sont généralement les thés de printemps. Récoltés dès février ou mars en Chine (selon les provinces) et à partir de fin avril au Japon, ils se composent des jeunes bourgeons, les plus tendres et les plus verts, « ce qui permet de limiter les résidus de pesticides, car ces récoltes ont lieu à une saison optimale pour les théiers, qui ont moins besoin d’intrants chimiques pour les protéger ou les booster », précisent Pierre et Florian du Parti du thé, boutique spécialisée à Paris. Mais attention, à l’instar de leurs feuilles qui sont prélevées sur la cime des théiers, leur prix tutoie des sommets !
Enfin, si le thé vert japonais est plus réputé sous nos latitudes que le chinois, le meilleur côtoie le médiocre dans les deux origines. Mieux vaut donc demander conseil dans une boutique spécialisée pour s’initier.
CONSERVATION, PRÉPARATION : LE B.A.-BA D’UN BON THÉ VERT !
Le thé vert perd vite son arôme, car son oxydation est très rapide. En sachet, il se préserve donc mieux en emballage individuel. Qu’il soit en vrac ou ensaché, de manière générale il se conserve à l’abri de la lumière et si possible au frais mais sans humidité. Si vous le placez au frigo, placez-le dans une boîte hermétique afin qu’il ne s’imprègne pas des odeurs fortes (oignons, fromages…).
L’eau du robinet sera à éviter si elle est riche en calcaire ou en chlore qui écrasent les arômes et rendent le thé amer. On préférera une eau en bouteille, de source ou minérale, peu minéralisée (Mont Roucous, Volvic…).
Les feuilles de thé doivent également être chauffées à bonne température pour exprimer toute la richesse d’un thé. Fragiles, les thés verts infusent autour de 70 à 80 °C contre 90 °C pour un thé noir. Si vous ne possédez pas de bouilloire avec thermostat, une astuce consiste à porter de l’eau à ébullition puis à y ajouter un quart d’eau froide avant d’y infuser son thé. Le temps d’infusion est généralement de 1 à 3 minutes pour un thé du Japon et 2 à 4 minutes pour un thé de Chine.
Si votre thé se présente en vrac, différents types de filtres s’offrent à vous : en papiers jetables, en textiles réutilisables, boules ou filtres en métal… Si certains experts estiment que ces matériaux peuvent parfois instiller un léger arrière-goût à l’infusion, cet effet reste très modeste. On évitera cependant d’utiliser le même filtre réutilisable pour des noirs très forts (thé fumés par exemple) ou parfumés et des thés verts. L’essentiel est surtout de choisir un contenant suffisamment ample pour que les feuilles se déplient au contact de l’eau et livrent toute leur saveur. Nul besoin de bourrer son filtre comme le foyer d’une pipe : l’adage est d’utiliser 2 g de thé pour 20 cl d’eau.
Enfin, un thé de qualité doit être bu dans la foulée de son infusion. Ne le mettez pas dans un thermos car son goût s’altère rapidement ! En revanche, on peut infuser plusieurs fois les thés de qualité qui supportent jusqu’à 3 voire 4 infusions. Seule différence entre les breuvages successifs : la caféine (ou théine, qui est la même molécule) est extraite à plus de 80 % dans la première infusion.
Comment réduire la pollution de l’air intérieur ?
Téléchargez le guide pour en savoir plus : Guide : Comment réduire la pollution de l’air
Tarifs des Fournisseurs d’Accès Internet !
L’UFC-Que Choisir, comme la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), demande aux opérateurs d’indiquer dans leurs publicités le vrai prix de leurs forfaits Internet, en y incluant les coûts de location de la box, ce qu’Orange et Bouygues Télécom refusent toujours de faire.
Chez les FAI, certaines mauvaises habitudes ont la vie dure. C’est le cas notamment de l’affichage des prix des forfaits Internet. Alors que certains opérateurs affichent un tarif tout compris, d’autres persistent à indiquer à part le prix de la location de la box, pourtant indispensable au fonctionnement du service.
Il y a cinq mois, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) avait pourtant décidé de mettre les pieds dans le plat. S’appuyant sur un arrêté de 1987 qui oblige les professionnels à faire apparaître « la somme totale toutes taxes comprises qui devra être effectivement payée par le consommateur », les services de la répression des fraudes avaient donné jusqu’au 1er février à Orange, SFR et Bouygues Télécom (Free a toujours inclus la location de sa box dans le tarif affiché) pour rectifier le tir. Si SFR est, depuis, rentré dans le rang, Orange et Bouygues Télécom, eux, campent toujours sur leurs positions.
Sur le site Internet d’Orange, le forfait Play fibre, par exemple, est affiché à 25,99 €/mois. Ce n’est qu’en lisant les petites lignes en-dessous que l’on apprend que la location d’une Livebox à 3 € par mois est nécessaire, soit un total de 28,99 €. On y apprend accessoirement qu’au bout de 12 mois, la facture passera à 47,99 €, soit près du double du prix de départ. Même chose chez Bouygues Télécom. Affichée 14,99 €/mois, l’offre Miami coûte en réalité 17,99 €/mois si l’on compte la location de la box, puis passe à 27,99 € au bout de 12 mois.
Cette pratique a un double avantage. Elle permet non seulement aux opérateurs d’afficher des prix d’appel plus bas, mais aussi de bien figurer dans les comparateurs qui reprennent généralement les prix affichés sans se poser plus de question, à la différence du comparateur de FAI de Que Choisirqui, lui, affiche systématiquement le prix « location de box incluse » et ne tient pas compte des promotions temporaires.
L’UFC-QUE CHOISIR SUR LA LIGNE DE LA DGCCRF
Pour justifier leur refus, Orange et Bouygues Télécom s’appuient sur un avis du Conseil national de la consommation (CNC) de 2006, qui stipule que le prix de la location doit être mentionné « dans une taille de caractères significativement supérieure à celle utilisée pour les mentions légales » et s’inscrire « dans le document publicitaire de façon distinctive des autres mentions légales de façon à être facilement identifiable ». Sauf que cette mention ne signifie pas que le prix affiché en gros caractères peut faire abstraction de la location de la box. Au contraire, puisqu’il précise dans le même temps que « l’information tarifaire est pour le consommateur une information essentielle » et qu’elle doit être « claire et précise et correspondre au montant effectivement facturé au consommateur en cas de souscription ».
L’UFC-Que Choisir, qui est sur la même ligne que la DGCCRF, est intervenue auprès d’Orange et de Bouygues Télécom pour leur demander d’afficher le tarif réel de l’abonnement, quitte à préciser en-dessous le coût de location de la box. C’est à ce prix que le consommateur pourra disposer des éléments pour choisir la meilleure offre.
Attention aux médicaments pour enfants !
Administrer un médicament à un enfant n’est pas un geste anodin. Or ces dernières années, plusieurs études ont mis en lumière un recours excessif aux traitements médicamenteux chez les plus jeunes. En 2005 déjà, une enquête de la caisse primaire d’assurance maladie de l’Aude révélait qu’un enfant sur dix de moins de 15 ans s’était vu prescrire un médicament contre-indiqué pour son âge. Fort heureusement, la tendance est aujourd’hui à la mesure. Conscients que trop de médicaments donnés pour traiter des maux bénins de l’enfance exposent à des effets indésirables graves, médecins et sociétés savantes révisent leurs recommandations et amorcent une déprescription. Beaucoup de spécialités ont également été déremboursées ou même retirées car inutiles, voire dangereuses. Malgré tout, des médicaments à éviter demeurent sur le marché. Que Choisir fait le point sur les principaux traitements des maux courants de l’enfance.
RHUME
L’eau salée est votre meilleure amie
Après six mois, les rhumes sont légion et jamais graves. Mais le nez bouché peut favoriser la toux, rendre le sommeil difficile, bref, plomber le quotidien ! Pour limiter les dégâts, faites simple : le sérum physiologique en dosette ou l’eau salée en spray plusieurs fois par jour sont vos meilleurs alliés, y compris pour éviter la toux (voir plus bas). Oubliez définitivement les sprays antiseptiques ou décongestionnants pour le nez (ceux-là sont officiellement contre-indiqués aux moins de 15 ans), les suppositoires combinant un antiallergique et du paracétamol ou les inhalations à base d’huiles essentielles. Aussi naturelles soient-elles, ces dernières peuvent entraîner un risque de convulsions, à cause du camphre ou de l’eucalyptus, des terpènes.
→ Plus d’informations sur les traitements pour enfants contre le rhume
TOUX
Traiter la cause, pas plus
Sauf si elle s’accompagne d’une fièvre persistante, de difficultés à respirer ou si elle est liée à une allergie, la toux est le plus souvent bénigne. C’est en supprimant sa cause qu’elle s’atténuera. En général, empêcher l’écoulement des glaires du rhume dans la gorge en désobstruant le nez, avec du sérum physiologique ou de l’eau de mer stérile, est la mesure la plus efficace. La totalité des sirops, suppositoires ou poudres qui prétendent supprimer la toux sèche ou grasse n’ont pas d’utilité prouvée et présentent des effets indésirables. Mieux vaut s’en passer si on peut. À noter, ces médicaments sont tous contre-indiqués chez les moins de deux ans. Mais comme ils sont en vente libre, soyez vigilants !
→ Plus d’informations sur les traitements pour enfants contre la toux
FIÈVRE
Pas forcément l’ennemi à abattre
Elle fait peur, mais si le bébé ou l’enfant la supporte bien, il n’est pas forcément utile de la traiter. Si un médicament est nécessaire, le paracétamol (Doliprane, Dolko, Dafalgan pédiatrique) fait l’affaire, à condition de bien respecter la posologie. L’ibuprofène (Advilmed, Nurofenpro) est également efficace, mais en raison de ses contre-indications et de ses effets indésirables, un avis médical est nécessaire.
→ Plus d’informations sur les traitements pour enfants contre la fièvre
DOULEURS
Le paracétamol en premier
Là encore, le paracétamol est le médicament de premier recours. Il agit aussi bien sur les douleurs des oreilles, le mal de tête, le mal de gorge ou les douleurs dentaires. L’ibuprofène peut être plus efficace dans les douleurs intenses et les traumatismes, mais mieux vaut l’utiliser en étant conscient des contre-indications, dans l’idéal après un avis médical. Il faut l’éviter dans les douleurs dentaires.
→ Plus d’informations sur les traitements pour enfants contre les douleurs
DIARRHÉE
La réhydratation prime
Les sociétés savantes sont formelles : la prise en charge de la diarrhée aiguë consiste avant tout à prévenir la déshydratation, en particulier chez l’enfant de moins de deux ans. Pour ce faire, les solutions de réhydratation orale (SRO) doivent être présentes de manière préventive dans l’armoire à pharmacie familiale. D’autres médicaments estampillés antidiarrhée n’ont en revanche rien à y faire ! Ainsi l’Imodium enfants, délivré sur ordonnance pour ralentir la motricité intestinale chez l’enfant à partir de 2 ans, peut provoquer des syndromes pseudo-occlusifs en bloquant le transit et expose à des somnolences gênant la réhydratation. De même, les antiseptiques intestinaux (panfurex, nifuroxazide), également sur ordonnance et réservés aux plus de 2 ans, n’ont aucun effet sur la diarrhée aiguë et sont même potentiellement toxiques pour l’enfant (troubles allergiques, effets indésirables cutanés graves…). À éviter !
Enfin, les AINS (Advilmed et Nurofenpro), disponibles sans ordonnance pour le nourrisson dès trois mois et souvent utilisés dans la douleur ou la fièvre (voir ci-dessus) sont contre-indiqués en cas de déshydratation. Ces médicaments courants peuvent favoriser la survenue d’insuffisance rénale chez l’enfant déshydraté.
→ Plus d’informations sur les traitements pour enfants contre la diarrhée
REFLUX DU NOURRISSON
Rassurer vaut mieux que surtraiter
Courant mais néanmoins pénible quand il s’accompagne de pleurs fréquents et d’inconfort chez l’enfant, le reflux du nourrisson est la plupart du temps absolument bénin, ne justifiant pas de proposer un traitement médicamenteux. Si chercher de la réassurance auprès de son pédiatre ou médecin généraliste est normal et même conseillé, des mesures hygiéno-diététiques (comme l’épaississement du bol alimentaire ou le fractionnement des repas chez les gros mangeurs) sont en général suffisantes. Sortir avec une longue liste de prescriptions n’est donc pas la solution !
En témoignent les médicaments à base de dompéridone (Motilium, Peridys, Oroperidys et leurs génériques) qui étaient très prescrits pour les « bébés RGO » il y a une dizaine d’années. Responsables d’effets indésirables graves tels que des problèmes cardiaques et neurologiques rares, ils ont fort heureusement été abandonnés dans cette indication du fait de leur totale inefficacité. En 2005, la Haute autorité de santé (HAS) restreignait leur remboursement aux traitements des nausées et vomissements, et depuis 2016 elle recommande de ne plus les utiliser chez l’enfant. Toutefois, ces derniers n’ont pas encore tous été retirés du marché (en cours pour le Peridys et l’Oroperidys, mais pas le Motilium). Pensez donc à faire le tri dans l’armoire à pharmacie.
→ Plus d’informations sur les traitements pour enfants contre le reflux gastro-œsophagien
Dans quels cas se faire rembourser son forfait ski ?
Entre la location du logement, les transports et le forfait de ski, les vacances aux sports d’hiver représentent un budget conséquent. La crainte numéro un : ne pas pouvoir profiter des pistes comme prévu. Confronté à une impossibilité d’accéder aux remontées mécaniques, vous pourrez obtenir le remboursement de votre forfait, mais seulement dans certaines circonstances.
Graal indispensable à l’accès aux remontées mécaniques et aux pistes, le forfait de ski coûte cher. S’élevant à plusieurs centaines d’euros par semaine pour un adulte, il mérite d’être étudié à l’avance afin d’éviter tout désagrément sur place. Quand les vacances se déroulent comme prévu et qu’on peut l’utiliser sur toute sa durée de validité, on en a pour son argent. En revanche, en cas d’imprévu empêchant de profiter des pistes, obtenir un dédommagement n’est pas automatique.
LES REMONTÉES MÉCANIQUES SONT À L’ARRÊT
Si l’impossibilité d’accéder aux remontées mécaniques (transports permettant d’atteindre le haut des pistes : télésiège, téléski, téléphérique…) est liée à un événement dont vous n’êtes pas responsable (panne d’électricité, intempéries, matériel endommagé…), « l’exploitant devrait être tenu au remboursement du prix payé par le consommateur », selon la recommandation no 86-02 de la Commission des clauses abusives (CCA). Cette dernière fait office de document de référence sur le sujet, en l’absence de réglementation propre au domaine des remontées mécaniques. Mais les différentes stations sont libres d’imposer leurs modalités. Ainsi, elles proposent le plus souvent, comme stipulé dans leurs conditions générales de vente (CGV), les trois types de compensation suivantes : la prolongation immédiate du forfait, un avoir valable jusqu’à la fin de la saison suivante ou un remboursement pécuniaire différé (plusieurs mois d’attente sont parfois à prévoir) au prorata du temps de blocage des transports. Les conditions d’indemnisation varient, notamment en fonction de la durée d’interruption, de celle du forfait et du nombre de remontées mécaniques indisponibles (50 %, 75 %, totalité, « nombre significatif »…).
Certaines stations disposent de tarifs remisés à la journée lors d’intempéries, pour compenser la fermeture de certains accès.
VOUS AVEZ UN ACCIDENT DE SKI
L’exploitant ne vous dédommagera pas si vous êtes victime d’un accident vous empêchant de skier pendant votre séjour. Votre seul recours : l’assurance, qui pourra prendre en charge non seulement le prix de votre forfait au prorata des jours non utilisés, mais aussi les frais de transport nécessaires (civière, ambulance, hélicoptère…). Au moment de la souscription de votre forfait, une telle couverture vous est souvent proposée. Outre les remboursements qu’elle permet, elle vous évitera notamment d’avancer les frais médicaux sur place. Cela dit, vous en bénéficiez peut-être déjà sans le savoir : des garanties similaires peuvent être à l’œuvre dans votre assurance habitation, adossées à votre carte bancaire (Visa Premier ou Gold) ou encore grâce à une garantie accidents de la vie.
Si vous tombez malade et êtes alité, vous ne serez pas nécessairement indemnisé : nombreuses sont les polices dédiées qui ne couvrent que les maladies graves nécessitant une hospitalisation.
VOL, PERTE OU DESTRUCTION DU FORFAIT
La CCA considère comme abusive une clause mentionnant le non-remplacement du forfait à la suite d’une perte, d’un vol ou d’une destruction. Un duplicata doit vous être fourni, moyennant votre justificatif d’achat, et d’éventuels frais de gestion associés (qui ne dépassent généralement pas une dizaine d’euros).
NOS CONSEILS
Avant de partir mais surtout d’acheter votre forfait de ski, consultez les CGV de la station dans laquelle vous vous rendez afin de vérifier les conditions d’indemnisation. Si ces dernières apparaissent trop restrictives, vous aurez la possibilité de les contester en cas de litige, en faisant valoir un déséquilibre au contrat : la clause pourra être considérée comme abusive par le juge.
Ne souscrivez pas d’assurance spécifique avant d’avoir vérifié si vos contrats multirisques habitation ou carte bancaire comportent les mêmes couvertures ou si vous bénéficiez d’une garantie accidents de la vie (GAV). Vous paieriez pour un service dont vous disposez déjà. De plus, sachez que les contrats adossés aux forfaits comportent de nombreuses exclusions.
Une fois que vous avez payé votre forfait (sur place ou à distance), conservez votre justificatif d’achat, il pourra vous être demandé pour un dédommagement ou la remise d’un duplicata.
En cas d’incertitude météorologique, opter pour une formule à la journée s’avère plus prudent. Les démarches d’indemnisation se révèlent souvent longues et fastidieuses.
Attention aux substances toxiques !
Pour leur quatrième édition tout juste publiée, les contrôles menés par l’Agence européenne des produits chimiques (Echa) sur des milliers de produits grand public n’ont rien de rassurant. Phtalates, cadmium, nickel, plomb et autres horreurs toxiques sont encore présents dans des articles de consommation courante.
Au total, ce sont pas moins de 5 625 articles de consommation courante vendus dans les pays de l’Union européenne qui ont été analysés. Le but était de vérifier que les industriels, importateurs et distributeurs respectent bien les interdictions et restrictions d’emploi exigées par le règlement européen Reach (1). Les analyses ont eu beau cibler des substances d’ores et déjà interdites, ou dont l’emploi est encadré de façon très stricte, les taux de non-conformité, 18 % sur le total, sont beaucoup trop élevés.
Dans le détail, 20 % des jouets contrôlés contiennent des phtalates à des teneurs supérieures au seuil limite autorisé. C’est d’autant plus grave que les plastifiants en cause, le DEHP, le DBP et le BBP, sont à la fois classés reprotoxiques et perturbateurs endocriniens.
Côté bracelets brésiliens, c’est le cadmium qui pose problème, il est présent dans 14 % des articles contrôlés. Plus généralement, les bijoux fantaisie sont à risques, outre le cadmium, la présence de nickel et de plomb est trop fréquente. Autant de résultats qui concordent avec la recherche de métaux lourds, nickel, cadmium et plomb, effectuée par Que Choisir. Notre test de 2015 a détecté au moins un de ces composés très toxiques au-delà des seuils réglementaires autorisés dans des jouets en métal et dans des bijoux fantaisie.
Le cuir n’est pas non plus exempt de contaminants, 13 % des articles en cuir analysés dans l’Union européenne contiennent du chrome VI, un allergène cutané très puissant. Une présence que nos analyses récentes sur des articles en cuir ont également mise en évidence.
Si 17 % des produits à risques proviennent de Chine, l’Echa souligne que près de 40 % sont d’origine inconnue. Il n’a pas été possible d’identifier le pays de production. Il est donc préférable d’acheter des produits qui affichent leur lieu de production.
(1) Règlement européen du 18 décembre 2006 renforçant la législation européenne en matière d’autorisation et d’utilisation des substances chimiques.
SAINT VALENTIN ! Les fleuristes en ligne
Les ratés de la livraison express
Vous avez prévu de faire livrer des fleurs à l’occasion de la Saint-Valentin ou de la fête des Mères ? Un conseil : n’attendez pas le dernier moment. Si les fleuristes en ligne font plutôt du bon travail, leurs services de livraison dans la journée tiennent rarement leurs promesses.
Vous avez oublié la fête des Mères ou l’anniversaire de votre conjointe ou pire encore la Saint-Valentin ? Ne comptez pas sur les fleuristes en ligne pour vous aider à rattraper le coup. Si la plupart d’entre eux proposent bien une livraison dans la journée, le résultat est très aléatoire. Sur les 8 services en ligne testés il y a quelques semaines, un seul, Florajet, a tenu parole. La commande passée à 10 h 30 a été livrée à 12 h 35 à l’adresse indiquée, en région parisienne. En plus, le bouquet était très beau et la fleuriste sympathique. Avec ses concurrents, les déconvenues se sont multipliées. Le bouquet commandé chez L’agitateur floral est arrivé 8 h plus tard, soit bien plus que les 4 h promises. Sur Bebloom et Hipper, nous n’avons jamais pu finaliser notre commande. Sur le premier, il nous a été impossible de choisir la livraison dans la journée alors que nous étions dans les temps et sur le second, les prix se sont soudainement affichés en livres sterling ! Sur 123Fleurs, Floraqueen et Téléfleurs, la commande a bien été passée mais les sites nous ont contactés par téléphone respectivement 1 h 30, 3 h 30 et 5 h 30 plus tard pour nous avertir qu’aucun fleuriste n’était en mesure de livrer le bouquet. Le fait que la commande ait été passée un lundi, jour de fermeture de nombreux fleuristes, leur compliquait visiblement la tâche. Quant à Interflora, le bouquet n’est jamais arrivé alors que l’espace client stipulait qu’il avait bien été livré. Contacté, le service client d’Interflora a présenté ses excuses, remboursé le bouquet et envoyé un bon de 10 € à valoir sur un prochain achat.
BILAN DE NOS COMMANDES EN LIVRAISON EXPRESS
LE CASSE-TÊTE DE LA LIVRAISON EXPRESS LE DIMANCHE
Les fleuristes en ligne ont déjà du mal à tenir leur promesse un jour de semaine, alors n’imaginez pas trop pouvoir faire livrer dimanche après-midi un bouquet commandé le matin sur Internet. Si, malgré tout, tel est votre souhait, oubliez les centrales (Aquarelle, Aunomdelarose, Hipper…). Ces sites composent eux-mêmes les bouquets dans leurs ateliers avant de les confier à un transporteur. Sauf exception, ils ne livrent jamais le dimanche. Tentez votre chance du côté des réseaux (Interflora, Florajet, L’agitateur floral…) qui s’appuient sur des fleuristes locaux pour composer et livrer les bouquets. Mais attention, ces derniers ont tout à fait le droit de refuser d’honorer une commande s’ils ne disposent pas des fleurs nécessaires ou s’ils n’ont pas le temps. Or, le jour de la fête des Mères plus que tout autre jour de l’année, le temps des fleuristes est compté.