Appel à témoignages LACTALIS !
Lait bébé contaminé aux salmonelles : un nouveau scandale de l’alimentation
C’est une affaire de lait qui éclabousse industriels, distributeurs et services de l’État. Entre fin avril et début décembre 2017, au moins 35 nourrissons français et deux à l’étranger (un cas en Espagne et un suspecté en Grèce), âgés de trois mois en moyenne, ont contracté la salmonellose suite à la consommation de laits infantiles contaminés issus d’une usine du groupe Lactalis située à Craon (53).
Une installation que certains experts du secteur n’hésitent pas à qualifier de « vieillissante » tandis que l’Institut Pasteur, qui enquête sur la contamination, révélait le 8 janvier que l’actuelle contamination était probablement due à une souche bactérienne déjà retrouvée sur le site en 2005 ! Désormais sous le coup d’une plainte déposée par l’UFC-Que Choisir auprès du TGI de Paris le 28 décembre, le leader mondial des produits laitiers se défend d’une quelconque négligence. Lactalis assure avoir respecté les procédures, bien que des prélèvements internes au site de production aient émis des signaux d’alerte depuis des mois, voire des années.
Suite à la demande publique formulée dès dimanche suite à l’interview de M. BESNIER dans le Journal du Dimanche, et restée sans suite, une demande formelle de rendez-vous dans les plus brefs délais pour aborder la question de l’indemnisation des consommateurs a été adressée hier au PDG de Lactalis en lui précisant qu’à défaut, nous serions contraints de recourir à toutes les voies de droit permettant d’obtenir pour les victimes les réparations adéquates. En effet, l’indemnisation des victimes doit être rapide, juste et dissociée des conclusions des enquêtes centrées sur la responsabilité, et qui risquent d’être extrêmement longues…
Appel à témoignages :
Suite à la demande publique formulée dès dimanche 14 janvier 2018 suite à l’interview de M. BESNIER dans le Journal du Dimanche, et restée sans suite, une demande formelle de rendez-vous dans les plus brefs délais pour aborder la question de l’indemnisation des consommateurs a été adressée hier au PDG de Lactalis en lui précisant qu’à défaut, nous serions contraints de recourir à toutes les voies de droit permettant d’obtenir pour les victimes les réparations adéquates.
En effet, l’indemnisation des victimes doit être rapide, juste et dissociée des conclusions des enquêtes centrées sur la responsabilité, et qui risquent d’être extrêmement longues…
N’hésitez pas à nous faire remonter les cas à :
contact@moulins.ufcquechoisir.fr
Produits LACTALIS incriminés : laits infantiles Picot, Pepti et Milumel 1er âge
Laits infantiles 1er âge de marques Picot, Pepti et Milumel issus de productions élaborées entre mi-juillet et fin novembre 2017 sur un même site de production du groupe LNS (Lactalis). Les 12 lots concernés sont, à ce jour :
Lait Picot SL sans lactose, 1er âge 350 g
- Lot : 17C0012344 – DLUO 15/02/2019
- Lot : 17C0012877 – DLUO 01/06/2019
- Lot : 17C0013216 – DLUO 18/09/2019
- Lot : 17C0013549 – DLUO 29/09/2019
Lait Pepti-Junior sans lactose, 1er âge 460 g
- Lot : 17C0012512 – DLUO 14/09/2018
- Lot : 17C0012856 – DLUO 01/12/2018
- Lot : 17C0013179 – DLUO 01/02/2019
Lait Milumel, Bio 1er âge 900 g, sans huile de palme
- Lot : 17C0012592 – Date de durabilité minimale : 03/04/2018
- Lot : 17C0012845 – Date de durabilité minimale : 22/05/2018
- Lot : 17C0012848 – Date de durabilité minimale : 26/08/2018
- Lot : 17C0012960 – Date de durabilité minimale : 12/09/2018
- Lot : 17C0013084 – Date de durabilité minimale : 13/10/2018
Nanoparticules dissimulées
Nanoparticules dissimulées : 9 plaintes de l’UFC-Que Choisir contre des fabricants de produits alimentaires et de cosmétiques
Alors que l’utilisation de nanoparticules est un sujet grandissant et légitime de préoccupation pour les consommateurs, compte tenu des incertitudes scientifiques sur l’impact sanitaire de celles-ci, l’UFC-Que Choisir, après avoir épinglé la présence de dioxyde de titane dans les médicaments, annonce aujourd’hui, au vu des résultats de ses tests labo à paraître dans le prochain numéro de Que Choisir, déposer 9 plaintes contre des fabricants de produits alimentaires et de cosmétiques pour non-respect de l’obligation légale de signalement sur l’emballage.
Alors que la réglementation oblige les fabricants à faire figurer clairement la mention [nano] sur l’emballage dans la liste des ingrédients, nous avons procédé à l’analyse de 16 produits alimentaires et cosmétiques de consommation courante pour vérifier la présence ou non de nanoparticules: dioxyde de titane, de silicium, oxyde de fer et de zinc et noir de carbone, et le cas échéant leur signalement sur l’emballage1. 100 % des produits analysés contiennent des nanoparticules, MAIS dans la très grande majorité des cas, cette présence est passée sous silence en totale infraction avec la réglementation.
Test labo : 8 aliments et cosmétiques analysés sur 10 contenant des nanoparticules ne le signalent pas !
Utilisés entre autres pour leur fonction colorante ou anti-agglomérante, les nanomatériaux sont de plus en plus présents, quoi qu’en disent les emballages, dans les produits de consommation courante. L’analyse exclusive de l’UFC-Que Choisir révèle ainsi que la totalité des 16 produits alimentaires et cosmétiques étudiés en contiennent. Mais parmi ceux-ci, seuls 3 le mentionnent sur l’emballage contrairement à l’obligation légale… Loin d’être des produits méconnus, figurent dans cette liste noire des produits taisant la présence de nano : les M&M’s Peanuts, le déodorant Sanex Natur 48h ou le Dentifrice Aquafresh triple protection + blancheur.
Pire, pour pas moins de 6 produits, les additifs/ingrédients sont intégralement sous forme nanométrique sans que le consommateur n’ait l’information de leur présence ! Il s’agit de la Soupe Poule au pot de Casino (déshydratée), des épices Ducros Mélange malin italien, du Cappuccino (préparation instantanée) Maxwell House, de la crème solaire Lavera 100 % minérale SPF 30, du stick à lèvres nourrissant Avène Cold cream, ou encore du gloss effet 3D – 33 brun poetic de Bourjois.
L’opacité semble être de mise s’agissant des nanoparticules. En effet, le Ministre de l’Economie a récemment évoqué des infractions à l’obligation d’étiquetage constatées par la DGCCRF2. Compte tenu des incertitudes scientifiques autour de l’impact sanitaire et environnemental des nanos, rappelées dans l’arrêté français de 2017, il n’est pas admissible que leur présence soit plus longtemps dissimulée, d’autant que l’obligation légale d’étiquetage date de…. 2013 pour les cosmétiques et 2014 pour l’alimentaire !
Impact sanitaire : taille minimum pour doutes maximum
Si la taille des nanoparticules est infinitésimale, le doute sur leur impact sanitaire et environnemental est, lui, gigantesque. En effet, l’utilisation des nanoparticules est inversement proportionnelle aux connaissances scientifiques. Les premières alertes datent du début des années 2000. Faut-il ici rappeler que leur taille infime favorise la pénétration dans l’organisme (inhalation, pénétration cutanée, ingestion) et que le passage à la taille nanométrique modifie leurs propriétés physico-chimiques ? Très récemment plusieurs autorités ont publié des études inquiétantes à leur sujet, plus particulièrement sur le dioxyde de titane : l’Institut national de la recherche agronomique (Inra), et l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (Anses). Ils ont ainsi souligné que certaines nanoparticules pouvaient avoir des effets promoteurs potentiels de la cancérogenèse.
Refusant que les nanoparticules s’introduisent plus longtemps secrètement à la table ou dans la salle de bains des consommateurs, l’UFC-Que Choisir :
– Au vu de la proportion significative de nanoparticules décelées dans les additifs/ingrédients utilisés dans leur produit et non signalée, dépose plainte contre le GROUPE CASINO (soupe) ; JDE (Maxwell Cappuccino) ; MARS CHOCOLAT France (M&M’s) ; MC CORMICK (Ducros Mélange Malin Italien) ; COLGATE-PALMOLIVE (déodorant Sanex) ; LAVERA Gmbh & Co. KG (crème solaire) ; AVENE (stick 0 lèvres nourrissant) ; COTY (Gloss de chez Bourjois) et GlaxoSmithKline (dentifrice Aquafresh)
– Demande à la DGCCRF et au Ministère de l’économie de publier la liste des produits alimentaires et cosmétiques silencieux sur la présence de nanoparticules, de poursuivre effectivement les fabricants en infraction avec la réglementation et de maintenir durablement les investigations sur le sujet.
Rhume : des médicaments interdits de publicité
La pseudoéphédrine entre dans la composition de nombreux médicaments en vente libre contre le rhume. Elle peut avoir des effets indésirables graves. L’Agence nationale du médicament vient d’interdire la publicité en officine et à la télévision pour les produits qui en contiennent.
Prise en toute discrétion, la décision est effective depuis le 18 décembre dernier : la publicité grand public pour les médicaments contre le rhume en vente libre qui contiennent de la pseudoéphédrine est désormais interdite. Sont concernées des spécialités comme Actifed Rhume, Actifed Rhume Jour et Nuit, Actifed LP Rhinite allergique, Dolirhume, Dolirhumepro, Fervex Rhume Jour et Nuit, Humex Rhume, Nurofen Rhume, Rhinadvil Rhume, Rhinureflex et Rhumagrip. On ne les verra donc plus en grand format dans les vitrines des pharmacies, pas plus qu’il ne sera possible d’en vanter les soi-disant vertus à la télévision.
La pseudoéphédrine est un vasoconstricteur de la famille des amphétamines, qui peut avoir des effets secondaires cardiovasculaires et neurologiques graves. Il vaut mieux ne pas y avoir recours, surtout pour un simple rhume qui se soigne en quelques jours avec des lavages de nez et du paracétamol en cas de fièvre ou de maux de tête.
Source : https://www.quechoisir.org/actualite-rhume-des-medicaments-interdits-de-publicite-n50760/
JOURNÉE INTERNATIONALE DU POP-CORN !
En savoir plus sur le pop-corn, cette délicieuse confiserie généralement consommée dans les cinémas…
Déclinable en différentes saveurs, vous pouvez aussi bien le manger à l’apéro qu’en grignotage.
Peu calorique (Et oui ! C’est en fait seulement un grain de maïs soufflé, seul l’ajout de saveurs : caramel, sucre, miel, chocolat, huile d’olive, fromage, etc. peut augmenter la note calorique), il pourrait remplacer les chips ou cacahuètes à l’apéritif et les bonbons ou gâteaux sucrés au goûter. En effet, le pop-corn naturel contient plus de fibres, de protéines, féculents et de fer que bien d’autres apéritifs !
Le popcorn est donc un très bon aliment nutritif ! Aussi, il est riche en antioxydants, ses vertus seraient supérieures à celles des fruits et légumes selon une société de recherche américaine.
Rappelons néanmoins qu’il faut être vigilent sur la qualité du maïs …
Cet article nous en apprend un peu plus : https://www.quechoisir.org/actualite-ogm-comment-les-reperer-n9349/
Malgré la qualité du maïs parfois remise en question à cause des OGM, le pop-corn a des qualités nutritives plus qu’exceptionnelles …
En effet, les différentes recherches faites par les laboratoires américains montrent que la consommation de pop-corn peut diminuer les maladies d’origine inflammatoires : la polyarthrite, l’asthme, la maladie de Crohn. Ce, grâce à la présence de fibres, vitamines, minéraux, polyphénols et polyestrogènes.
Aussi, la consommation de pop-corn permet de diminuer le stress et faciliter la digestion.
De plus, le pop-corn permet une meilleure alimentation pour les enfants dans les pays émergents.
Voilà, vous avez désormais plusieurs raisons de vous régaler de cette merveilleuse friandise !
avec « modération bien sûr » aux produits trop sucrés !!!
Plus d’informations sur le site http://www.mangerbouger.fr/
Pour en savoir plus sur les produits sucrés, téléchargez la fiche conseil du Plan National Nutritionnel Santé : Limitez votre consommation de sucre tout en restant gourmand
Emilie BILLARD – Volontaire civique chargée de communication.
UFC Que Choisir – 42, rue du progrès 03000 Moulins. Tel : 04-70-20-96-30
Prélèvements : SEPA Attention aux fraudes
Le service de lutte contre le blanchiment d’argent Tracfin a alerté fin 2017 contre les fraudes aux prélèvements SEPA. Il existe pourtant des moyens de s’en prémunir, que les banques ne mettent pas assez en avant.
La norme SEPA (ou Single Euro Payments Area, espace unique de paiement en euros) a été mise en place au niveau de l’Union européenne et des États associés en août 2014. Grâce à ce changement technique de grande envergure, il n’est plus nécessaire de donner une autorisation de prélèvement à sa banque. Si vous communiquez vos coordonnées à un fournisseur d’eau ou d’énergie, ce dernier peut se faire virer les sommes que vous lui devez sans formalités supplémentaires. C’est ce qu’on appelle un SEPA direct débit, ou SDD.
Quand la réforme est entrée en vigueur, les banques avaient assuré que les dispositions nécessaires étaient prises pour encadrer les risques de fraude. Trois ans plus tard, Tracfin fait le constat d’un « effet pervers ». « Avec le SDD, écrit la cellule dans son rapport, rien n’empêche une société fraudeuse d’ouvrir des comptes dans des pays peu regardants », puis d’émettre « une vague de prélèvements transfrontaliers, avant de virer les fonds vers des comptes tiers et de disparaître. Le fraudeur peut compter sur le manque de vigilance de certains débiteurs et sur les délais nécessaires pour faire remonter les contestations ».
Le client indûment débité a 13 mois pour se faire rembourser. La banque doit le faire sous huit semaines, sans pouvoir exiger qu’il porte plainte. Ce système avantageux pour le consommateur était la contrepartie du SDD. Problème : des prélèvements de faibles montants aux intitulés anodins peuvent passer inaperçus.
UNE LISTE BLANCHE POUR SE PROTÉGER
Il existe un moyen de se protéger. C’est la liste blanche des prestataires seuls autorisés à faire des prélèvements sur votre compte. Il existe aussi une liste noire, mais son utilité est moins évidente. Il suffit que les escrocs changent de raison sociale pour la contourner. Ces listes sont gérées par les banques, qui en parlent assez peu à leurs clients et les facturent parfois au prix fort. L’inscription d’un nouveau nom sur la liste blanche ou noire est gratuite dans quelques banques (LCL, Banques populaires Sud, ING Direct…) mais elle peut dépasser les 15 € dans certains établissements, ce qui paraît démesuré par rapport au travail demandé. Au sein du réseau des Caisses d’épargne, ajouter un nom ne coûte rien en Bretagne Pays de la Loire, mais monte à 16,95 € en Rhône-Alpes, selon un pointage fait par le site Meilleuresbanques.com.
ET BIENTÔT, LE VIREMENT INSTANTANÉ…
D’autres arnaques au paiement se profilent déjà à l’horizon, avec l’arrivée prochaine du virement instantané. Pour le moment, les dates de valeur d’un virement sont de 24 h minimum et peuvent monter à 72 h en cas de pont ou de jour férié. C’est plus qu’il n’en faut aux banques pour repérer les mouvements frauduleux. Selon l’Observatoire de la sécurité des moyens de paiement, le taux de fraude au virement en 2016 était de 0,0004 %, soit 1 sur 250 000 seulement ! Depuis cet automne, la technologie et le cadre réglementaire permettent des virements en 10 secondes. Les banques françaises ne se bousculent pas pour proposer ce service à leurs clients, considérant que la carte bancaire suffit. Seule la BPCE l’annonce pour le printemps 2018. Les autres établissements parlent plutôt de 2019.
Le virement instantané est d’une utilité incontestable pour les paiements entre particuliers. Vous vendez une voiture d’occasion ? Vous vous faites payer instantanément et de manière irréversible. Le paiement est sécurisé, en théorie, par l’envoi de SMS de confirmation et l’authentification de « terminaux de confiance », à savoir nos téléphones et tablettes, répertoriés par les banques. Même si des pirates dérobent des numéros de compte, ce qui arrive assez souvent, ils ne pourront pas facilement les siphonner par virement. En revanche, il y a un risque évident d’explosion des fraudes sur des sites comme Le bon coin, ou dans le démarchage abusif à domicile. Les escrocs qui arriveront à convaincre un particulier de faire un virement instantané auront plusieurs heures devant eux pour disparaître. La Banque centrale européenne, pour accélérer encore la procédure, propose de remplacer le code IBAN par le numéro de téléphone, plus facile à retenir. Fort pratique, mais pas sans danger.
L’ARNAQUE AU SEPA DES ARTISANS DÉPANNEURS
Tracfin a relevé une autre forme d’arnaque au SEPA dont les consommateurs sont indirectement les victimes. Les escrocs créent une société de dépannage à domicile, serrurerie, plomberie, travaux de rénovation et d’isolation. Ils investissent massivement dans le référencement par Internet et réalisent en quelques mois seulement plusieurs centaines de milliers d’euros de chiffre d’affaires, grâce à leur notoriété éclair. Ils bâclent le travail et multiplient les mécontents, mais peu importe. Au bout de six mois, ils exigent de leur banque le remboursement de leurs dépenses de référencement, payées par SEPA. La banque est obligée de s’exécuter. Le temps que les sociétés de référencement réagissent, les escrocs se sont envolés dans la nature…
Source : https://www.quechoisir.org/actualite-prelevements-sepa-attention-aux-fraudes-n50240/
Télécoms : les plaintes toujours au sommet
Après une forte hausse en 2016, le nombre de plaintes visant les opérateurs télécoms (téléphone mobile et fournisseurs d’accès à Internet) a encore augmenté de 4,8 % en 2017. SFR reste plus que jamais le champion toutes catégories des litiges.
À l’UFC-Que Choisir, les plaintes visant les opérateurs de téléphonie et les fournisseurs d’accès à Internet n’en finissent pas d’affluer. Que ce soit auprès de nos associations locales ou de notre Service d’information juridique qui vient en aide aux abonnés à notre magazine, le secteur des télécoms occupe beaucoup nos juristes et nos bénévoles. Après avoir connu une hausse historique de plus de 20 % en 2016, leur nombre a encore augmenté de 4,8 % en 2017.
Réseau défaillant, erreur de facturation, options imposées d’office, problème lors de la livraison de la box ou de la résiliation… les sujets de discorde des années précédentes étaient encore bien présents en 2017. À ces litiges « classiques » s’est ajouté un mécontentement grandissant des clients face aux hausses de tarifs successives imposées notamment par SFR, Bouygues Télécom et dans une moindre mesure Orange. De toute évidence, les consommateurs en ont assez que les opérateurs se permettent d’augmenter le prix de leur abonnement sous prétexte de leur fournir des gigaoctets en plus ou des chaînes de télé dont ils n’ont pas besoin.
En 2017, les factures incompréhensibles ont aussi été à l’origine de nombreuses remontées. En cause : l’ajout d’office d’options permettant d’accéder à des journaux, à des magazines, voire à des bandes dessinées. Si ces services supplémentaires n’ont pas eu d’impact sur le montant des abonnements, ils ont entraîné un profond remaniement des factures par les opérateurs qui y ont vu une bonne occasion de baisser le montant de la TVA qu’ils sont censés reverser à l’État. SFR a initié le mouvement, suivi de Bouygues Télécom puis d’Orange.
SFR EN TÊTE DES LITIGES
De tous les opérateurs, SFR reste largement en tête des récriminations. Avec plus de 6 500 litiges recensés (en légère baisse de 3 % par rapport à 2016), l’opérateur au carré rouge est à l’origine de près de la moitié des litiges dans le secteur des télécoms. Il serait temps que la promesse de son propriétaire Patrick Drahi de mieux traiter ses clients soit suivie d’effet. Alors qu’il compte plus de clients que SFR, Orange est loin derrière, avec environ 1 700 litiges recensés (en baisse de 9 % par rapport à 2016). Suivent Free (stable par rapport à l’année précédente) et Bouygues Télécom dont le nombre de litiges a sensiblement augmenté en 2017 (+11 %). Parmi les opérateurs virtuels, La Poste mobile est celui qui génère le plus de litiges. Plus même qu’EI Télécom (NRJ Mobile, CIC Mobile, etc.) alors qu’il compte moins de clients.
Source : https://www.quechoisir.org/actualite-telecoms-les-plaintes-toujours-au-sommet-n50248/
JOURNÉE INTERNATIONALE DE LA CUISINE ITALIENNE
Les français et la cuisine italienne …
Concernant les préférences des français face aux cuisines du monde, la cuisine italienne arrive largement en tête avec 71 % !
Les produits préférés de la cuisine italienne :
– La mozzarella, pour en savoir plus, cliquez sur le lien : https://www.quechoisir.org/comparatif-mozzarella-n44244/
– La pâte à pizza, plus d’informations sur le comparatif de Que Choisir
https://www.quechoisir.org/comparatif-pate-a-pizza-n835/
– L’huile d’olive, deux liens pour tout savoir sur les huiles d’olive :
https://www.quechoisir.org/decryptage-huiles-d-olive-pas-d…/
https://www.quechoisir.org/guide-d-achat-huiles-d-olive-n3…/
– Les raviolis, « Rien ne vaut l’Italie » :
https://www.quechoisir.org/commentaires-sur-le-comparatif-…/
– Les pâtes : les français en mangent deux fois plus que le riz ! En savoir plus, sur cet aliment si consommé :
https://www.quechoisir.org/comparatif-pates-alimentaires-n…/
– La sauce tomate, plus d’explications en vidéo :
http://television.telerama.fr/…/90-enquetes,12101,emission8…
L’étiquetage nutritionnel de quelques produits : ils sont classés d ’A à E (A étant la meilleure qualité nutritionnelle et E étant la moins bonne qualité nutritionnelle.)
Privilégiez donc les produits de classe A et B, mangez de temps en temps ceux de la classe C et très occasionnellement les aliments de la classe D et E.
Sauces (tomate, provençale, à pizza, à la viande) :
– Panzani Qualité fraichement cuisinée Tomates cuisinées : classe B
– Panzani Qualité fraichement cuisinée Olives : classe B
– Panzani Qualité fraichement cuisinée Provençale : classe B
– Marque repère Turini Purée de tomate : classe A
– Sauce napolitaine Marque repère Turini : classe A
– Sauce Olives & Basilic Marque repère Turini : classe A
– Sauce tomate Eco + : classe A
– Sauce provençale à l’huile d’olive Marque repère Turini : classe A
– Sauce provençale Panzani Bio : classe A
– Sauce provençale Barilla : classe A
– Sauce provençale Heinz Sacrément bon : classe A
– Sauce tomate à la provençale Marque repère Bio village : classe A
– Sauce arrabbiata Barilla : classe A
– Sauce aux olives et tomates Sacla : classe B
– Sauce pizza à l’origan Zapetti : classe A
– Sauce pizza Mutti : classe A
– Sauce pizza Cirio : classe A
– Sauce Tomapizza Panzani : classe C
– Sauce à l’italienne à la viande rôtie Marque repère Turini : classe B
– Sauce à l’italienne à la viande rôtie Zapetti : classe B
– Tomacouli Panzani : classe A
– Coulis de tomate Heinz : classe A
– Tomapulp’ Bio Panzani : classe A
– Double concentré de tomate Marque repère Turini : classe A
Charcuterie italienne :
– Mortadelle italienne Marque repère Saint Azay : classe D
– Mortadelle italienne Les extra fines du Forez : classe D
– Pancetta italienne Marque repère Saint Azay : classe E
– Jambon rôti (Prosciutto Arrosto) Montorsi : classe C
– Jambon cru affiné Noble charcuterie d’Italie : classe D
– Speck Montorsi : classe D
– Jambon Italien Delpeyrat : classe D
Fromages italiens :
– Grana Padano Galbani : classe D
– Parmesan Casa Azzurra : classe D
– Gorgonzola Galbani : classe D
– Ricotta Galbani : classe C
– Ricotta Marque repère Les croisés : classe C
– Mascarpone Marque repère Les croisés : classe D
– Mascarpone Galbani : classe D
– Gorgonzola Marque repère Les croisés : classe D
– Parmesan Galbani : classe D
– Parmesan Parmareggio : classe D
– Parmesan Marque repère Les croisés : classe D
Pizzas :
– Pizza Sole Mio au saumon fumé : classe C
– Pizza bio Monteli roquette et tomates cerises : classe C
– Pizza Grandiosa Buitoni aux fromages : classe C
– Pizza four à pierre Création Buitoni : classe C
– Pizza au saumon Marque repère Turini : classe C
– Pizza royale Marque repère Turini : classe C
– Pizza thon à la provençale Buitoni four à pierre : classe B
– Pizza marguerita Marque repère Bio village : classe A
– Pizza Crousti moelleuse Marie 4 fromages : classe C
– Pizza royale Dr. Oetker : classe C
– Pizza végétale Ristorante : classe C
– Calzone 3 fromages Sole Moi : classe C
Desserts italiens :
– Tiramisu Marque Repère Délisse : classe D
– Panna Cotta Mûre et Cassis Rians : classe D
– Panna Cotta fruits rouges : classe D
– Tiramisu Cappuccino Mamie Nova : classe D
– Tiramisu Biscotto Savoiardo Solo Italia : classe D
– Panna Cotta fruits rouges Délisse : classe C
– Panna Cotta caramel Délisse : classe C
Si vous aussi, vous souhaitez connaitre la qualité nutritionnelle de vos aliments, utilisez notre calculateur : https://www.quechoisir.org/calculateur-etiquetage-nutrit…/…/
Emilie BILLARD avec la collaboration de Mélanie JARDILLIER – Chargées de communication
UFC Que Choisir – 42, Rue du progrès 03000 MOULINS –
Tel : 04.70.20.96.30
Canal Plus : des hausses de tarif hors les clous
La chaîne de télévision payante a informé certains de ses clients que leur abonnement allait augmenter de 2 ou 5 €. Sauf que ces hausses de tarif n’ont pas été faites dans les règles. Il est donc possible de les contester.
Vous êtes abonné à Canal Plus ou à CanalSat ? Vérifiez bien votre messagerie électronique et votre boîte aux lettres. La chaîne de télévision payante adresse actuellement à certains de ses clients des courriers les informant que leur offre allait prochainement évoluer. Des abonnés à CanalSat ont ainsi appris qu’ils pourraient bientôt accéder à Canal Plus, à Canal Plus Décalé et aux chaînes de Canal Plus Family. Cette nouvelle offre leur sera facturée 5 € de plus par mois. Les abonnés à Canal Plus pourront quant à eux bénéficier d’une soixantaine de chaînes supplémentaires pour 2 € de plus par mois.
Ces nouvelles offres pourraient paraître intéressantes si elles n’étaient pas appliquées d’office. Certes, dans ses messages, Canal précise bien qu’il est possible de refuser cette modification en se rendant sur son espace client en ligne ou en appelant le service client de la chaîne. Tant pis pour ceux qui n’auront pas vu le courrier et qui découvriront donc sur leur prochaine facture que le tarif de leur abonnement a augmenté. Ils disposeront alors de 4 mois supplémentaires pour revenir à l’ancienne offre. Passé ce délai, Canal Plus laisse entendre que tout retour en arrière sera impossible.
IL EST POSSIBLE DE CONTESTER
Canal Plus n’est pas le premier à tenter d’imposer une augmentation de tarif en procédant de cette manière. Avant lui, Free avait déjà agi de la sorte pour son offre Panorama et SFR avait fait pareil l’été dernier lorsqu’il avait augmenté les tarifs de ses offres fixes. Sauf que contrairement à Free et SFR, Canal Plus n’est pas un opérateur télécom. Il ne peut donc pas appliquer l’article L. 224-33 du code de la consommation qui permet aux opérateurs télécom d’augmenter à tout moment leurs tarifs sous réserve de prévenir les clients concernés et de leur laisser la possibilité de résilier sans frais. Qui plus est, les contrats souscrits chez Canal sont à durée déterminée d’un an avec reconduction tacite. Canal Plus aurait donc dû attendre la date d’échéance de chaque contratpour modifier le tarif et en informer ses clients « au moins deux mois avant », comme il le précise dans ses conditions générales d’abonnement (article 8.7). Juridiquement, ces augmentations ne sont donc pas valables (1).
Pour les clients souhaitant contester ces augmentations, le plus simple reste cependant de refuser la nouvelle offre en se rendant sur leur espace client, comme le propose Canal. Mais ceux qui n’ont pas vu le courrier et qui découvrent sur leur facture que leur abonnement a augmenté, ils sont en droit de contester la surfacturation. Ils doivent pour cela mettre Canal en demeure de revenir aux conditions tarifaires initiales en s’appuyant sur l’article 1103 du code civil et de leur rembourser les sommes prélevées conformément à l’article 1302 du code civil. Si Canal Plus persiste à vouloir leur faire souscrire à cette nouvelle offre, la chaîne devra impérativement relancer une procédure d’information en bonne et due forme et procéder au changement lors de l’échéance suivante.
(1) Néanmoins, dans le cas où l’augmentation de tarif interviendrait précisément à la date d’échéance de votre contrat et où l’abonné a été prévenu de cette modification au moins deux mois avant, celui-ci n’aurait alors d’autre choix que d’accepter la nouvelle offre ou de résilier son abonnement.
Source : https://www.quechoisir.org/actualite-canal-plus-des-hausses-de-tarif-hors-les-clous-n50224/
Lait bébé contaminé : un filet de contrôles aux mailles bien trop larges
C’est une affaire de lait qui éclabousse industriels, distributeurs et services de l’État. Entre fin avril et début décembre 2017, au moins 35 nourrissons, âgés de trois mois en moyenne, ont contracté la salmonellose suite à la consommation de laits infantiles contaminés issus d’une usine du groupe Lactalis située à Craon (53). Une installation que certains experts du secteur n’hésitent pas à qualifier de « vieillissante » tandis que l’Institut Pasteur, qui enquête sur la contamination, révélait le 8 janvier que l’actuelle contamination était probablement due à une souche bactérienne déjà retrouvée sur le site en 2005 ! Désormais sous le coup d’une plainte déposée par l’UFC-Que Choisir auprès du TGI de Paris le 28 décembre, le leader mondial des produits laitiers se défend d’une quelconque négligence. Lactalis assure avoir respecté les procédures, bien que des prélèvements internes au site de production aient émis des signaux d’alerte depuis des mois, voire des années.
Encore une affaire qui questionne la capacité de l’agro-industrie à maîtriser les risques sanitaires ! Mission à laquelle le leader mondial des produits laitiers a failli, de l’avis du ministre de l’Économie Bruno Le Maire qui, après avoir ordonné le retrait de plus de 700 lots de laits infantiles fin décembre, annonçait, lapidaire, le 11 janvier, que « l’État s’est substitué à une entreprise défaillante, seule responsable de la qualité des produits mis sur le marché ». Les mesures prises par l’entreprise n’étant pas de nature à maîtriser le risque de contamination de produits destinés à l’alimentation d’enfants en bas âge, la question de l’efficacité des plans d’autocontrôles se pose donc plus que jamais !
DES SIGNAUX D’ALERTE QUE PERSONNE NE VOIT
Selon le porte-parole de Lactalis, Michel Nallet, la contamination serait en effet survenue sur l’une des deux tours de séchage de l’usine de Craon dans la période du 1er au 6 mai 2017, « probablement suite à une opération de maintenance sur la ligne de production ». « Les tours de séchage sont des milieux très sensibles où la moindre trace d’humidité favorise les contaminations,confirme à Que Choisir, sous couvert d’anonymat, une auditrice en hygiène alimentaire. Le dépôt d’un biofilm dans un tuyau, un bouchon dans un coude ou une simple peinture qui s’écaille peut y devenir une zone de rétention de bactéries. Or, dans l’agro-industrie il n’existe pas réellement de plan de contrôle obligeant à certifier les interventions comme c’est notamment le cas dans l’aéronautique. »
Trois mois plus tard, des prélèvements internes au site de Craon s’étaient avérés positifs aux salmonelles. Des traces retrouvées sur les sols et non sur les laits ou le matériel en contact avec ces derniers, précise Lactalis. Qui affirme n’avoir fait le lien entre ces deux événements « par faisceau de présomption » qu’au moment où les cas de salmonelloses se sont déclarés chez les nourrissons. Mais, surtout, l’industriel se défend en arguant avoir respecté la procédure. Une inspection des services vétérinaires (Direction départementale de cohésion sociale et de la protection des populations, DDCSPP) réalisée en septembre avait ainsi rendu un avis positif sur l’usine en ayant pourtant connaissance de ces fameux tests positifs à la salmonelle.
Regrettable mais vrai, nous confirme l’experte : « Le rôle de la DDCSPP est de contrôler les autocontrôles mais ils n’expertisent pas les plans mis en place par les usines et n’ont pas pour mission de faire eux-mêmes des analyses. Ces inspections s’assimilent souvent à des visites de courtoisie ». Concrètement, si l’environnement et non le produit est contaminé par la salmonelle, la décision d’arrêter ou non la ligne de production est interne à l’usine qui n’a pas d’obligation d’en informer les pouvoirs publics. « Une analyse positive aurait dû les alerter et augmenter le plan de contrôle mais, visiblement, ils n’ont pas été assez vigilants et la bactérie est passée entre les trous de la raquette », conclut-elle. Lactalis va désormais devoir répondre devant la justice de ces défaillances afin que la lumière soit faite sur ce nouveau scandale sanitaire.
LACTALIS, PHARMACIENS ET DISTRIBUTEURS DANS LE COLLIMATEUR DES PARENTS
« On a l’impression dans cette affaire d’être dans un no man’s land réglementaire. L’impunité semble être totale. On vend des produits rappelés sans être inquiétés, on produit de l’alimentation infantile sans contrôles efficaces. […] Il faut que cela cesse ! », s’insurge Quentin Guillemain, président de l’Association des familles victimes du lait contaminé aux salmonelles (AFVLCS). Après avoir porté plainte contre Lactalis, il annonce vouloir attaquer l’enseigne Leclerc qui reconnaissait, le 9 janvier, avoir vendu des produits Lactalis contaminés malgré le rappel général du 21 décembre.
Ce père d’une petite fille de deux mois déplore également le manque d’information des parents, notamment de la part des professionnels de santé. Un sentiment partagé par Natasha, mère d’une petite fille de 2 ans atteinte d’une insuffisance rénale prenant quotidiennement de la maltodextridine, une poudre nutritive produite à Craon. « À aucun moment, ni mon pharmacien ni le néphropédiatre pourtant prescripteur de cet aliment diététique, ne nous ont informé du retrait des lots, or les boîtes que prenait ma fille faisaient bien partie des lots potentiellement contaminés. » Les professionnels de santé étaient-ils informés ? Contacté par nos soins, l’ordre des pharmaciens précise avoir envoyé différentes alertes, au gré des retraits, via le « dossier pharmaceutique », un logiciel que possède 99 % des officines françaises. Visiblement, dans certaines pharmacies, les alertes de l’ordre semblent rester lettre morte…
CERTAINS PRODUITS INCRIMINÉS TOUJOURS DANS LES RAYONS
Malgré 2 500 contrôles effectués par la DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes) depuis le 26 décembre, c’est une consommatrice vigilante qui, la première, a lancé publiquement l’alerte : certains lots de laits infantiles, censés être retirés depuis mi-décembre, étaient toujours en rayon dans des magasins Leclerc le 9 janvier. Une affaire qui fait boule de neige, les distributeurs reconnaissant les uns après les autres avoir pu laisser passer des produits à risque. Deux jours après cette nouvelle crise, la DGCCRF, à qui incombe d’encadrer la bonne marche des retraits, annonçait les résultats de ses inspections : 91 établissements épinglés, soit 30 grandes surfaces, 44 pharmacies, 3 grossistes, 12 hôpitaux et 2 crèches !
Le ministère de l’Économie, qui précise que des procès-verbaux seront transmis à la justice, annonce un renforcement des contrôles dans les semaines à venir et promet une réflexion à plus long terme pour améliorer les retraits. En effet, jusqu’à présent, force est de constater que la mise en œuvre des décisions de l’État et des pouvoirs publics est inopérante ! Alors qu’aujourd’hui, les retraits sont basés en premier lieu sur des mesures volontaires des distributeurs, l’UFC-Que Choisir réclame la mise en place de procédures adéquates pour garantir l’éviction des produits défectueux voire dangereux. Il est urgent de mettre en place de véritables plans de retrait avec l’instauration d’audits externes sur leur qualité et leur fiabilité.
Ce n’est pas la première fois qu’une procédure de retrait n’est pas suivie de mesures efficaces. Citons les cas récents de détecteurs de fumée défectueux ou de cosmétiques contenant des substances indésirables. À chaque fois, l’UFC-Que Choisir a tiré la sonnette d’alarme. Et continuera de se montrer vigilante dans l’attente d’une réponse adéquate des autorités de contrôle.
Soldes : des règles spécifiques
S’ils sont autorisés à vendre à perte durant les périodes de soldes, les commerçants n’en sont pas moins soumis à une réglementation spécifique. Quelques précisions pour profiter au mieux des soldes, en ligne ou en boutique.
Les périodes des soldes sont devenues un moment incontournable pour faire des achats tout en réalisant des économies, parfois substantielles. Mais même pendant les soldes, la réglementation s’applique.
PÉRIODE DES SOLDES
Les soldes d’hiver (du mercredi 10 janvier au mardi 20 février), comme celles d’été (du mercredi 27 juin au mardi 7 août), commencent à la même date et durent 6 semaines sur tout le territoire, hormis quelques exceptions liées à des particularités locales.
Depuis 2015, les commerçants ne peuvent plus pratiquer de soldes complémentaires, quand ils le souhaitent, pendant deux fois une semaine ou une fois deux semaines au cours de l’année (soldes flottants).
En dehors des soldes saisonniers, le mot « solde » ne peut pas être utilisé. Les commerçants peuvent en revanche procéder à des promotions, déstockages ou autres liquidations.
ARTICLES SOLDÉS
Les soldes ne peuvent porter que sur des articles déjà proposés à la vente et payés par le commerçant depuis au moins 30 jours. Outre le prix réduit affiché, le prix de référence avant les soldes doit être indiqué. Si vous procédez à des repérages avant les soldes, vous pouvez vous-même vérifier que le rabais porte bien sur le prix initial et non pas sur un prix artificiellement gonflé.
La réduction peut être faite par escompte à la caisse, cette modalité doit alors faire l’objet d’une publicité et l’avantage annoncé s’entend par rapport au prix de référence (- 30 % sur les étiquettes jaunes, – 50 % sur les vertes, etc.). Un commerçant peut ne solder qu’une partie de ses produits, mais il doit l’indiquer clairement (par exemple avec un panneau « Nouvelle collection non soldée »). Il lui est en tout cas interdit d’acheter des produits pour les vendre exclusivement pendant la période des soldes ou de se réapprovisionner.
GARANTIE PENDANT LES SOLDES
Que l’article soit soldé ou non, les règles en matière de garantie sont les mêmes : le commerçant est tenu d’échanger ou de rembourser un article en cas de vice caché (défaut de fabrication…). Tout article soldé est également couvert par la garantie légale de conformité (la puissance du four n’est pas celle promise, le téléviseur ne capte pas les chaînes de la TNT…) : le vendeur doit entièrement répondre des défauts de conformité existant lors de la remise du produit et qui sont présumés exister à ce moment-là s’ils apparaissent dans un délai de 2 ans (et non plus de six mois depuis le 18 mars 2016).
Mais si l’article ne convient pas ou plus (problème de taille, de choix de la couleur), le commerçant n’est pas obligé de l’échanger ou de le rembourser. Il peut accepter de le faire à titre commercial uniquement (sauf publicité contraire comme par exemple un panneau « Échange ou remboursement possible même pendant les soldes »). Il est donc fortement conseillé d’essayer les articles (même si parfois trouver une cabine disponible dans certains magasins relève de l’exploit) avant l’achat.
LES SOLDES EN LIGNE
La réglementation des soldes sur Internet est exactement la même que celle pratiquée en magasin. La principale différence tient au fait qu’il s’agit de vente à distance, les clients disposent donc d’un délai de rétractation de 14 jours à partir du jour de réception de l’article. Le client pourra ainsi échanger son article ou être remboursé, sans pénalité et sans avoir à justifier sa décision.
LES SOLDES EN QUESTION
Pour plus d’informations sur les soldes, vous pouvez consulter les questions-réponses réalisées par le service juridique de l’UFC-Que Choisir.
Source : https://www.quechoisir.org/actualite-soldes-des-regles-specifiques-n6317/