UFC-QUE CHOISIR MOULINS

Journée internationale de la SOLIDARITÉ HUMAINE

La solidarité humaine, qu’est-ce que c’est ?

 

 

La solidarité humaine, c’est aider quelqu’un dans le besoin, offrir de son temps bénévolement, participer au mieux vivre de quelques personnes.

La solidarité c’est aider sans rien attendre en retour.

Cette journée spéciale existe pour vous rappeler que dans le monde, chacun a besoin d’un peu d’aide et que tout le monde peut apporter, à sa manière, quelque chose à autrui.

 

Le monde associatif ne peut vivre sans la solidarité !

Vous souhaitez participer à un mouvement de solidarité ? Pourquoi ne pas rejoindre notre association UFC QUE CHOISIR en tant que bénévole ? J

Des bénévoles témoignent, cliquez sur le lien pour lire leur témoignage :

https://www.quechoisir.org/action-locale-ufc-que-choisir-l-ufc-que-choisir-rejoignez-nos-associations-locales-n24458/

 

Pour finir, en cette période de Noël, quoi de mieux qu’une vidéo pour vous montrer la solidarité de Noël ?

http://www.letribunaldunet.fr/insolite/cette-publicite-de-noel-est-sans-doute-la-plus.html

 

Emilie BILLARD – Volontaire Civique en communication

UFC-Que Choisir – 42, Rue du progrès, 03000 MOULINS

Tel : 04.70.20.96.30

20 décembre 2017

Immobilier : attention à la société Diffusion Numérique

Diffusion Numérique démarche par téléphone des particuliers qui ont mis un bien en vente sur Internet et leur fait croire qu’elle a des acheteurs. Tarif de la mise en relation, qui n’aboutit jamais : 999 €. À fuir.

 

Repérer des particuliers qui vendent un bien immobilier, les appeler, leur faire croire que des acheteurs potentiels sont à portée de main et leur extorquer une commission exorbitante pour une « mise en relation » qui n’aboutit jamais. À quelques variantes près, l’entourloupe resurgit régulièrement, les lenteurs de l’administration des fraudes permettant à des entrepreneurs peu scrupuleux de prospérer pendant des mois (voire des années, dans le cas de la société Entreparticuliers.com).

Cet automne, c’est Diffusion Numérique qui apparaît sur les forums de Que Choisir. Il ne faut donner suite à ses propositions sous aucun prétexte. Ses tarifs sont ahurissants : 999 € pour un soi-disant contact d’acheteur !

Tout ou presque semble factice, dans cette société. Son adresse prestigieuse, avenue Kléber, dans le XVIe arrondissement de Paris, est une simple domiciliation. Diffusion Numérique a été créée il y a deux ans seulement, affiche zéro salarié et un capital social de 2 000 €, ce qui est très peu. C’est manifestement une coquille vide, qui renvoie sur Internet vers le site Internet Cessions.immo, sur lequel les mentions légales obligatoires sont introuvables. Cessions.immo laisse croire qu’il a une diffusion internationale, avec des pages en onze langues. En dehors des fautes grossières (en anglais et en italien, au moins) ce qui frappe surtout est l’absence totale de fichiers d’acheteurs, quel que soit le pays !

UN DIRIGEANT BIEN CONNU DES SERVICES JURIDIQUES DE L’UFC-QUE CHOISIR

Le créateur de la société, indique le registre du commerce et des sociétés, est un certain Patrick Rapp, domicilié à Berg-sur-Moselle (57). Il a déjà à son actif au moins deux sociétés éphémères dans l’immobilier, Homes-click et Lilads. Les témoignages qui les concernent, encore disponibles sur Internet, sont à peu près identiques aux mésaventures racontées par les clients de Diffusion Numérique. Patrick Rapp a également créé ces dernières années une société de droit suisse, Home Consult Group Sarl, et une société de droit luxembourgeois, Fast Brevets Booster SA, avec à chaque fois la même associée, Nathalie Barraud, elle aussi domiciliée en Moselle. Bref, tout indique qu’il s’agit d’un duo d’entrepreneurs qui prospecte un marché sans aucun souci de la satisfaction du client, avant de changer de nom ou de secteur, quand les mécontents deviennent trop nombreux. L’UFC-Que Choisir a d’ailleurs déposé plainte pour pratique commerciale trompeuse et tromperie le 24 juin 2016 contre Patrick Rapp et ses sociétés Services directs et Diffusion numérique (éditrices des sites Internet Homes-click et Home-ads).

Si jamais vous avez des raisons de vous plaindre de Diffusion Numérique, il convient de demander un remboursement immédiat des sommes versées et de contacter en parallèle la direction départementale de la protection des populations de Moselle (1), sans vous arrêter à la domiciliation parisienne. Vous pouvez également envoyer un mail au service national des enquêtes de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (2).

Contacté, Patrick Rapp nie en bloc toute malversation ou pratique commerciale trompeuse mais sans donner de détails sur le fonctionnement de Diffusion Numérique. Comment cette société sans salariés procède-t-elle pour trouver des acheteurs potentiels de biens immobiliers ? Mystère !

 

(1) DDPP57 : 4 rue des Remparts, BP 40443, 57008 Metz Cedex 1. Tél. : 03 87 39 75 00. E-mail : ddpp@moselle.gouv.fr
(2) DGCCRF : sne@dgccrf.finances.gouv.fr. Tél. : 01 44 97 31 10.

 

Source : https://www.quechoisir.org/actualite-immobilier-attention-a-la-societe-diffusion-numerique-n49632/

20 décembre 2017

Données personnelles : WhatsApp mis en demeure

La Cnil (Commission nationale de l’informatique et des libertés) reproche à l’application de messagerie WhatsApp de transmettre les données de ses utilisateurs à Facebook, sa maison mère, sans aucune base légale. Elle lui donne un mois pour se conformer à la loi française.

 

La Cnil (Commission nationale de l’informatique et des libertés) ne laissera pas les « GAFAM » (les géants du Net, symbolisés par le quintet Google-Amazon-Facebook-Apple-Microsoft) faire n’importe quoi avec les données personnelles des utilisateurs français. Elle le prouve une nouvelle fois en mettant en demeure WhatsApp de se conformer à la loi en matière de collecte de données. D’après la Cnil, l’application de messagerie transmet les données de ses utilisateurs à Facebook, sa maison mère depuis 2014, sans aucune base légale.

WhatsApp partage avec Facebook le numéro de téléphone de ses 10 millions d’utilisateurs français ainsi que des informations relatives à leurs habitudes d’utilisation de l’application. D’après WhatsApp, ces informations sont collectées à des fins de sécurité (ce à quoi la Cnil ne trouve rien à redire), mais également pour des besoins de « business intelligence ». Concrètement, il s’agit d’analyser les comportements des utilisateurs, ce qui fait tiquer la Commission.

 

CÉDER SES DONNÉES… OU DÉSINSTALLER L’APPLI

Selon la loi Informatique et libertés, Whatsapp devrait recueillir le consentement de ses utilisateurs avant de partager leurs données personnelles avec sa société mère Facebook. Le consentement n’est valable que si l’utilisateur est clairement informé des finalités pour lesquelles ses données sont partagées et traitées. De plus, l’utilisateur doit pouvoir retirer ce consentement à tout moment. Or, WhatsApp fait peu de cas de ces obligations : d’abord l’entreprise n’indique pas explicitement à l’utilisateur que ses données sont partagées avec Facebook pour analyser son comportement ; ensuite l’utilisateur ne peut retirer son consentement qu’en désinstallant l’application.

La Cnil déplore également un manque de coopération avec les autorités françaises. « Les services de la Cnil ont demandé à plusieurs reprises à la société WhatsApp de leur communiquer un échantillon des données des utilisateurs français transmises à Facebook. La société a indiqué ne pas être en mesure de fournir ces informations dans la mesure où, étant installée aux États-Unis, elle s’estime uniquement soumise à la législation de ce pays », explique-t-elle dans son communiqué. Or la Cnil considère que toute entreprise ayant une activité et des bureaux en France doit se conformer à la loi française. L’UFC-Que Choisir partage bien sûr ce point de vue, ce qui a été notifié à Facebook dans le cadre de son assignation devant le TGI de Paris en 2014 (dont l’issue est imminente).

RACHAT DE WHATSAPP : FACEBOOK AVAIT MENTI

Pour rappel, au printemps 2017, la Commission européenne a sanctionné Facebook pour des abus concernant les données personnelles. Le réseau social a écopé d’une amende de 110 millions d’euros pour avoir menti au cours de la procédure de rachat de WhatsApp en 2014. Facebook avait alors affirmé qu’il ne serait pas en mesure d’associer les comptes utilisateurs des deux services. Or, en août 2016, WhatsApp a mis à jour sa politique de confidentialité et y a intégré la possibilité d’associer les numéros de téléphone des utilisateurs de WhatsApp aux profils d’utilisateurs de Facebook.

20 décembre 2017

Produits cosmétiques – Une utilisation réelle très supérieure à celle estimée

Jusqu’à présent, les connaissances sur nos consommations de produits cosmétiques étaient si parcellaires qu’il était difficile de bien évaluer les risques. Une étude récente permet de franchir un grand pas et montre que les quantités utilisées sont parfois bien supérieures à ce que pensaient les experts.

Seize chaque jour ! Cela paraît démesuré et pourtant c’est le nombre moyen de produits cosmétiques que les femmes utilisent, selon une étude récemment finalisée par le Laboratoire d’évaluation du risque chimique pour le consommateur (Lercco) de l’université de Brest. Les chercheurs ont planché pendant trois ans et demi pour tenter de mieux cerner la consommation de cosmétiques des Français. Un travail indispensable pour garantir la sécurité sanitaire des produits. Explication : les fabricants introduisent parfois dans leurs formules des composés susceptibles d’effets délétères. Ces effets dépendent généralement de la dose (1). Lorsque les autorités sanitaires ont à évaluer le risque engendré par ces composés, elles doivent donc savoir en quelle quantité les produits sont employés. En croisant le danger intrinsèque de l’ingrédient avec l’exposition des consommateurs à cet ingrédient, elles peuvent évaluer le risque. Et autoriser la substance sans limite ou fixer une quantité maximale dans telle et telle famille de cosmétiques, voire l’interdire. On comprend l’intérêt de bien cerner la consommation des produits « dans la vraie vie ». Or, de façon très surprenante, jusqu’à présent, elles se contentaient d’informations extrêmement vagues.

 

Les utilisateurs ont la main lourde

« Les données dataient des années 2000 et il y avait des lacunes énormes : seule une dizaine de produits étaient concernés ; on ne connaissait rien de l’exposition des enfants ; hommes et femmes n’étaient pas séparés, etc. », explique Alain-Claude Roudot, directeur du Lercco. Des lacunes comblées grâce à une enquête par téléphone et Internet auprès de plus de 20 000 personnes, et des rencontres avec un millier d’autres pour les mettre en conditions d’utilisation et évaluer les quantités mises en œuvre. « Nous avons eu des surprises, raconte le chercheur. Seize produits en moyenne quotidienne par femme, nous n’aurions jamais imaginé cela. Ni que les femmes enceintes, loin de pratiquer la modération, en consomment encore plus puisqu’elles rajoutent une crème antivergetures. Cinq cosmétiques en moyenne chez les enfants, c’est aussi beaucoup. Les lingettes, notamment, sont employées à tort et à travers, y compris pour essuyer la bouche ou les mains. Il vaudrait mieux se contenter d’un produit lavant et éviter le maquillage, adopté très tôt. »

Autres découvertes que seules des rencontres en vis-à-vis ont permis, celles portant sur les quantités. « Les fabricants de dentifrices conseillent de mettre sur la brosse l’équivalent d’un petit pois, poursuit Alain-Claude Roudot. En réalité, les personnes interrogées lors de cette étude recouvrent toute la brosse. L’exposition réelle se révèle bien supérieure à celle prise en compte jusqu’ici. Quant aux crèmes solaires, on en utilise beaucoup moins que ce qui est préconisé chez les adultes, donc le facteur de protection ne correspond pas à la réalité, et beaucoup plus chez les enfants, sauf dans le cas des sprays où les quantités sont inférieures pour tout le monde. »

Au final, les enfants sont trente fois plus exposés aux composés des dentifrices que ce qui est estimé jusqu’à maintenant, et cinq fois plus à ceux des lingettes. Les femmes, huit fois plus à ceux des crèmes visage, pour prendre quelques exemples. Les autorités sanitaires pourront désormais se servir de ce rapport pour mieux évaluer les risques, notamment ceux dus à l’exposition cumulée à certains composés via différents cosmétiques. Nous le consulterons également dans le cadre de nos enquêtes et essais comparatifs.

(1) Même si les perturbateurs endocriniens échappent en partie à ce principe avec des effets possibles à dose infime, et pas toujours linéaires.

Source : https://www.quechoisir.org/actualite-produits-cosmetiques-une-utilisation-reelle-tres-superieure-a-celle-estimee-n49596/
19 décembre 2017

Achats sur Internet pour Noël – Nos conseils pour commander en toute sérénité

Entre des e-commerçants débordés et la date butoir du 24 décembre pour recevoir ses colis, la fin de l’année est une période délicate pour faire ses achats en ligne. Voici nos conseils pour ne pas se retrouver les mains vides à Noël.

 

Ne pas attendre la dernière minute

Si de nombreux cybermarchands vont chercher à engranger les commandes jusqu’au dernier moment, mieux vaut se garder une marge de sécurité et passer ses commandes le plus tôt possible. Méfiez-vous aussi des promesses de livraison sous 24 ou 48 heures, qui ont peu de chances d’être tenues en cette période de l’année.

Comparer les prix… et le reste

Ne vous laissez pas aveugler par les rabais trop alléchants et les offres promotionnelles trompeuses. Prenez le temps de comparer en tenant compte non seulement du prix mais aussi de la disponibilité du produit, du délai de livraison, de l’accessibilité du service client, des conditions de la garantie, etc.

Lire attentivement le descriptif

Ne vous contentez pas de regarder les photos. Lisez le descriptif afin de vous assurer qu’il s’agit du bon produit, qu’il est vendu neuf (certains vendeurs proposent des articles d’occasion ou reconditionnés) avec tous les accessoires. Méfiez-vous des prix abusivement bas, qui peuvent être synonymes de contrefaçon ou indiquer que le produit était initialement destiné à un autre pays (dans ce cas, il pourrait ne pas fonctionner correctement).

Préférer un marchand basé en France

Même si le site sur lequel vous êtes a son siège social en France, il se peut que le vendeur, lui, soit basé à l’étranger. C’est le cas notamment sur les places de marché (market places). Préférez les commerçants domiciliés en France et les produits stockés dans l’Union européenne. Dans le cas contraire, vous pourriez avoir des droits de douane et de la TVA à payer à la livraison. Surtout, en cas de litige, vos recours auront plus de chance d’aboutir.

Se faire une idée de la réputation du vendeur

La législation oblige chaque marchand à indiquer au moins une adresse postale, un mail et un numéro de téléphone. N’hésitez pas, avant de commander, à taper le nom du vendeur sur les moteurs de recherche, dans les forums de discussion dont ceux de Que Choisir consacrés aux marques et sur les sites d’avis de consommateurs.

Vérifier le panier

Avant de procéder au paiement, relisez bien le détail de la commande. En effet, des marchands n’hésitent pas à y ajouter des frais « de préparation » ou facturent en plus l’éco-participation ou la taxe sur la copie privée, alors que celles-ci doivent être incluses dans le prix affiché. Enfin, sachez que la loi interdit aux commerçants en ligne d’insérer d’office dans le panier un accessoire ou une extension de garantie.

S’assurer que le paiement est sécurisé

Au moment de payer, vérifiez qu’un cadenas fermé apparaît en bas de l’écran et que l’adresse URL débute par « https » et non « http ». Un marchand est en droit de vous demander, après le paiement, des justificatifs complémentaires tels que la photocopie de votre carte d’identité, un relevé d’identité bancaire ou une quittance d’électricité. En revanche, refusez toute transmission d’une copie de votre carte bancaire. Surtout, n’utilisez jamais de système de transfert de fonds, tel Western Union, pour réaliser vos paiements en ligne. La plupart des banques proposent des systèmes de « carte virtuelle » qui permettent de payer sur Internet sans avoir à transmettre son numéro de carte bancaire. Ces solutions peuvent être utiles si vous avez des craintes sur le sérieux du site.

Source : https://www.quechoisir.org/actualite-achats-sur-internet-pour-noel-nos-conseils-pour-commander-en-toute-serenite-n23411/
19 décembre 2017

Surbooking, vol retardé ou annulé – Quel bilan pour Indemnit’Air ?

Le service Indemnit’Air, lancé par l’UFC-Que Choisir il y a trois ans, vient en aide aux victimes de retard, annulation ou surbooking de vols aériens. Une majorité de dossiers pris en charge aboutissent à une indemnisation. Mais d’autres, faute de réponse amiable de la part de la compagnie aérienne, sont soumis à une procédure judiciaire nécessitant un délai de traitement plus important, d’où le mécontentement de certains utilisateurs.

Fin 2014, l’UFC-Que Choisir mettait en place Indemnit’Air. Face à la résistance de nombreuses compagnies aériennes pour régler les litiges, ce service en ligne vise à obtenir le règlement de ce qui est un droit, à savoir l’indemnisation des passagers victimes de surbooking, de retard ou d’annulation de vols au sein de la zone Europe. L’UFC-Que Choisir agit ainsi en tant que mandataire au nom et pour le compte du passager et effectue les démarches nécessaires auprès des entreprises de transport aérien afin de fluidifier le processus. Processus souvent long et fastidieux avant que l’usager ne reçoive une réponse de la part de la compagnie, quand il en reçoit une…

Depuis sa création, Indemnit’Air a permis la prise en charge de 22 769 passagers. Le montant des dédommagements déjà versés s’élève à 2 643 854 €, soit 86 % des 3 076 374 € d’indemnisation réclamés par l’UFC-Que Choisir et dus par les compagnies aériennes. Bilan positif donc, mais certains dossiers, souffrant d’un long temps de traitement, suscitent la colère des internautes qui ont fait appel à ce service, comme le prouvent des messages postés sur notre forum.

Environ 80 % des litiges débouchent sur un accord amiable. Cette issue permet un délai de traitement assez rapide (trois mois en moyenne). En revanche, si aucune solution amiable n’est trouvée, une procédure judiciaire est entamée. Le mandataire indique alors au consommateur qu’il doit se rapprocher d’un avocat spécialisé dans les transports. Dans ce cas, Indemnit’Air prend en charge les honoraires. Le temps d’attente pour obtenir la date d’audience et, par là même, la décision de justice, peut atteindre plusieurs mois : les poursuites judiciaires engagées auprès du tribunal d’instance nécessitent entre 6 et 24 mois avant d’être finalisées. Mais ni le mandataire ni les victimes n’ont de pouvoir sur ce délai imposé par la juridiction qui, par ailleurs, ne réduit pas les chances de réussite, et n’ont pas d’autre choix que de patienter.

La commission de 25 % de l’indemnité perçue en cas d’issue favorable, que ce soit via un accord amiable ou une procédure judiciaire, attise également les passions. Pourtant, ce pourcentage, réclamé par toute société d’aide à l’indemnisation des passagers de vols, n’est pas le plus élevé du marché, certains dépassant les 30 %. Une telle commission, due seulement en cas de succès et payée sur l’indemnité effectivement versée, recouvre les moyens mis en œuvre pour faire aboutir le dossier (vérification de l’éligibilité de la demande, suivi, relances, contentieux, paiement de l’avocat, recouvrement). L’UFC-Que Choisir, consciente que sa communication auprès des consommateurs subissant l’attente du règlement de leur litige est perfectible, travaille à l’améliorer.

Les conditions d’indemnisation pour les passagers aériens

En cas de retard d’un vol qui transite par l’Union européenne, vous pouvez prétendre à une indemnisation dès lors que votre avion atterrit avec trois heures de retard ou plus. En cas de vols successifs, le retard du dernier vol compte, et l’indicateur horaire retenu est l’heure d’ouverture des portes de l’avion après l’atterrissage. Le montant du remboursement dépend de la longueur du trajet : 250 € jusqu’à 1 500 km, 400 € de 1 500 à 3 500 km et pour les vols intracommunautaires quelle que soit la distance (Guadeloupe, Martinique, etc.), 600 € pour plus de 3 500 km. Ce montant forfaitaire prévu par le règlement européen s’applique également en cas d’annulation de vol. Attention, un cas de force majeur imprévisible (météo ou grève du contrôle aérien, par exemple) peut dispenser la compagnie d’indemnisation.

Si la compagnie vous a refusé l’embarquement pour cause de surbooking, le même barème s’applique, à la condition que ce refus ne soit pas lié à un retard de votre part ou à des raisons de sécurité.

Source : https://www.quechoisir.org/actualite-surbooking-vol-retarde-ou-annule-quel-bilan-pour-indemnit-air-n49572/
19 décembre 2017

Journée internationale du thé

On en prendrait bien une petite tasse non ?! 🙂

A SAVOIR : Le thé est la boisson la plus consommée après l’eau avec environ 25000 tasses de thé chaque seconde selon « Market Research World » soit 3.9 tonnes de thé consommées chaque année dans le monde !

Le thé a plusieurs avantages et inconvénients :

En effet, le thé est une boisson sans calories, riche en antioxydants et a un effet stimulant !

En revanche, le thé réduit l’absorption du fer et du calcium, veuillez donc à ne pas trop en abuser.

Il existe différents thés, il y en a donc pour tous les goûts !

Le thé noir : il subit une fermentation avant d’être séché. Il contient un peu moins de tanins et de polyphénols (antioxydants) que le thé vert.

Le thé vert : ses feuilles sont torréfiées à l a vapeur juste après la récolte, ce qui fait qu’elles gardent leur couleur verte. Ce thé est particulièrement riche en antioxydants. 

Le thé oolong : il est légèrement fermenté : il se situe entre le thé noir et le thé vert.

Le thé blanc : il ne subit ni fermentation ni torréfaction. Il est riche en catéchines (antioxydants) 

Le thé rouge : aussi appelé Rooibos, n’est en fait pas un thé. En effet, il ne contient pas de théine. Il est bu comme une infusion.

Vous pouvez aussi retrouver beaucoup de ces thés en version parfumé : aux fruits, fleurs, épices, etc.

A vous de choisir le thé qui vous convient ! 😉

Si vous souhaitez un thé rapidement sans passer par la case « temps d’infusion » ; vous pouvez vous procurer une machine à thé !

Pour vous guider : voici une petite vidéo :

https://www.youtube.com/watch?v=_ow0b2KHXbo

Avis d’une consommatrice sur la machine Spécial T : Mélanie, c’est à vous !

C’est une machine à sonorité plutôt classique, très pratique d’utilisation : le réglage en trois intensités du thé est une fonction importante : selon les goûts, il arrive que certains thés soient épicés ou amers et nécessitent parfois un réglage « doux » ou « modéré » si l’on ne veut pas mettre de sucre.

Les dosettes de thé sont disponibles en magasin ou à commander sur internet par 5 ! (3,90 € la boîte de 10 dosettes). Le site propose une large variété de saveurs (Rooibos orange, caramel, muffins à la myrtille, pêche et mandarine, etc…) et souvent des éditions limitées !

Note globale de la machine : 4/5.

Emilie BILLARD – Volontaire civique en communication

UFC-Que Choisir Moulins – 42, Rue du Progrès, 03000 MOULINS – Tel : 04.70.20.96.30

15 décembre 2017

Déserts médicaux : une proposition de loi pour soigner un des maux de l’accès aux soins

Alors que le plan de lutte contre les déserts médicaux annoncé par le Gouvernement m’avait laissé perplexe, l’espoir renaît à la lecture d’une proposition de loi qui vient d’être déposée à l’Assemblée nationale, et qui soutient la mise en place du conventionnement sélectif pour les médecins. Le début d’une prise de conscience collective sur l’origine du mal ?

 

Le temps passe et les déserts médicaux grandissent. Les Gouvernements s’enchaînent, font les mêmes constats d’échec sans pour autant adopter les mesures curatives adéquates. Pourtant, alors que nous sommes de plus en plus nombreux à avoir trouvé le remède, celui-ci n’est toujours pas prescrit. En effet, la mise en place d’un conventionnement sélectif ne semble pas être à l’ordre du jour pour le Gouvernement. Alors que notre association, le Sénat puis la Cour des comptes ont souligné la nécessité de mettre en place un conventionnement sélectif des médecins notamment dans les zones les plus dotées, rien de tel ne semble prévu par le Gouvernement en place. C’est du moins ce que laissent présager les débats du dernier PLFSS, où les députés de quatre groupes différents (y compris de La République En Marche) ont déposé un amendement demandant la mise en place de ce type de logique. Malheureusement, aucun de ceux-ci n’a été adopté notamment du fait des avis défavorables du Gouvernement, et de fait de la majorité à l’Assemblée.

Tout cela a trop duré ! C’est également l’avis d’Olivier Faure qui vient de déposer une proposition de loi demandant explicitement que, pour les zones dans lesquelles existe un fort excédent en matière d’offre de soins, un nouveau médecin libéral ne puisse s’installer en étant conventionné en assurance maladie que lorsqu’un médecin libéral de la même zone cesse son activité. Comme le cite l’exposé des motifs, le principe de liberté d’installation demeure donc, mais le conventionnement n’est possible que de manière sélective pour les nouvelles installations.

Je ne peux que me réjouir du dépôt de ce texte qui doit être discuté en commission dès le 10 janvier 2018. Sans me méprendre sur les chances qu’elle a d’être adoptée, cette initiative permet d’entrevoir un espoir quant à un changement de méthode, à savoir, soigner le mal par… la logique ! Je salue la prise de conscience quasi-généralisée des politiques et il me hâte pour qu’elle se transforme en mesure concrète. Peut-être avec une initiative gouvernementale qui permettrait alors d’obtenir la majorité nécessaire afin que la médecine redevienne accessible à tous, géographiquement au moins.

 

Source : https://www.quechoisir.org/billet-du-president-deserts-medicaux-une-proposition-de-loi-pour-soigner-un-des-maux-de-l-acces-aux-soins-n49388/

14 décembre 2017

Laits infantiles contaminés à la salmonelle : les réponses à vos questions

C’est une affaire de lait qui fait tache d’huile. En 10 jours, pas moins de 26 jeunes enfants nourris au lait infantile ont contracté la salmonellose. Après une première alerte le 2 décembre, concernant 12 lots de laits infantiles produits par le site Lactalis de Craon, en Mayenne, ce sont finalement plus de 620 lots issus de cette même usine que le gouvernement rappelle en raison d’un risque de contamination par les salmonelles. L’usine, fermée depuis le 10 décembre par arrêté préfectoral, doit subir une décontamination renforcée avant d’espérer rouvrir. Quels sont les symptômes d’une salmonellose, que faire si vous possédez un lait potentiellement contaminé… ? Que Choisir fait le point.

 

D’OÙ PROVIENT LA CONTAMINATION ?

Le site industriel du groupe LNS à Craon, en Mayenne, propriété du leader mondial des produits laitiers Lactalis, est pointé du doigt par les autorités. Suite à la survenue d’un nombre inhabituel d’infections à la salmonelle chez des nourrissons, les services de contrôles sanitaires français ont identifié et confirmé le lien de ces contaminations avec la consommation de produits de nutrition infantile issus de ses chaînes de production. Selon le porte-parole de Lactalis, Michel Nallet, la contamination serait survenue sur l’une des deux tours de séchage de l’usine de Craon dans la période du 1er au 6 mai. « Mais il est trop tôt pour avoir la preuve exacte de cette hypothèse. En application du principe de précaution, les autorités ont décidé d’arrêter toutes les commercialisations et de faire un rappel global des produits sur la tour numéro 1. Nous avons décidé d’arrêter nos deux tours, même celle qui n’est pas incriminée, et toutes nos installations de conditionnement. Nous allons procéder à des contrôles complémentaires et à un nettoyage complet renforcé afin de nous assurer que le site de Craon, lors de sa remise en route, puisse fabriquer normalement des produits pour les bébés. »

De son côté, le directeur général de la Santé, Benoît Vallet, a indiqué à l’AFP qu’en août et en novembre, des « prélèvements internes au site de Craon » s’étaient avérés « positifs aux salmonelles ». Lactalis précise que ces prélèvements ont été effectués non pas sur les laits mais sur du petit matériel de nettoyage et les carrelages et assure n’avoir eu connaissance de cette information que la semaine dernière.

Le professeur Christophe Dupont, pédiatre et chef du service d’explorations digestives de l’hôpital Necker à Paris, rappelle que « la salmonelle est une bactérie présente partout dans l’environnement. La difficulté est de se prémunir efficacement d’une contamination à la source car il suffit par exemple que le lait d’une traite soit infecté pour contaminer des milliers de lots différents, d’énormes quantités de laits différents étant mélangées au cours de leur transformation ». On notera que des laits végétaux, à base de riz, ont également été contaminés au sein de l’usine.

 

QUELS LAITS INFANTILES SONT CONCERNÉS ?

620 lots potentiellement contaminés, dont 36 pour la France, ont été retirés du marché. Il s’agit de laits vendus sous les marques Picot, Celia, Milumel ou Carrefour. Figurent également sur la liste des produits destinés à l’Algérie, au Royaume-Uni, au Liban ou encore à la Chine.

Le retrait concerne une large gamme de laits premier âge (0 à 6 mois), deuxième âge (6 à 12 mois) et de croissance (1 à 3 ans) avec ou sans lactose, à base de protéines de riz ou sans huile de palme. Certains sont disponibles uniquement en pharmacie, d’autres en grande surface.

La liste des lots concernés est disponible sur le site du ministère de la Santé (1).

 

QUELS SONT LES SYMPTÔMES ?

L’infection à la salmonelle est une intoxication alimentaire qui touche particulièrement les personnes fragiles : jeunes enfants, personnes âgées ou malades. Les symptômes se déclarent rapidement et les enfants touchés présentent une diarrhée typique avec des selles molles mais pas liquides contenant des traces de sang, accompagnée d’une fièvre. Face à ces symptômes, les médecins demandent généralement une coproculture (analyse des selles) pour confirmer le diagnostic. Les symptômes sont alors traités avec des antibiotiques. Selon une déclaration de la direction générale de la Santé, les enfants contaminés jusqu’à présent « vont bien ». Mais si cette infection bactérienne se soigne bien grâce aux antibiotiques, elle n’en est pas moins préoccupante chez les nouveau-nés, à qui sont justement destinés les laits premier âge (de 0 à 6 mois), nous confirme un pédiatre.

Il conviendra toutefois de ne pas confondre ce tableau bien distinct de celui de la gastroentérite qui atteint actuellement son pic saisonnier dans de nombreuses régions. Dans tous les cas, si votre enfant présente des symptômes de toxi-infection alimentaire (diarrhée éventuellement accompagnée de fièvre), contactez un médecin dans les meilleurs délais. En attendant, un soluté de réhydratation, disponible en pharmacie, pourra être donné à l’enfant pour éviter une déshydratation en cas de pertes liquidiennes importantes (selles nombreuses).

 

QUE FAIRE LORSQU’ON EST EN POSSESSION DE PRODUITS POTENTIELLEMENT CONTAMINÉS ?

En premier lieu, vérifiez si votre lait en poudre appartient bien à l’un des lots incriminés dont la liste est disponible sur le site du ministère de la Santé (1). Si c’est le cas, le ministère demande aux parents de ne pas utiliser les produits concernés, essentiellement vendus sous les marques Milumel et Picot, mais aussi Carrefour. Carrefour a, de son côté, décidé « par mesure de précaution »d’élargir son rappel à tous les produits infantiles fabriqués sous son nom à Craon, et pas seulement aux seuls lots concernés par la mesure de Bercy.

Des alternatives à ces laits infantiles, recommandées par des pédiatres, sont disponibles sur le site du ministère de la Santé (2). S’il est vraiment impossible pour les parents de trouver l’un des laits de substitution, la Société française de pédiatrie leur propose de préparer un biberon avec le lait qu’ils possèdent, puis de faire bouillir le lait pendant 2 minutes dans une casserole, le laisser refroidir et le donner à leur bébé en attendant de trouver une alternative.

Enfin, les consommateurs qui souhaiteraient s’adresser, voire se retourner contre leur fournisseur de lait en poudre, doivent conserver les boîtes (à part), les ordonnances et les factures d’achat, si possible détaillées, avec numéro de lot, selon les conseils des collectifs de parents (voir encadré).

 

OÙ PEUT-ON SE RENSEIGNER ?

Vous pouvez demander conseil à votre pharmacien, les officinaux ayant été mobilisés pour répondre aux questions des parents et les orienter vers des laits de substitution, selon un communiqué de l’Ordre national des pharmaciens.

Les autorités ont mis en place un numéro vert ouvert de 8 h à 20 h, 7 jours sur 7 (0800 636 636). Lactalis a également mis en place un numéro vert (0800 120 120) et le service client de Carrefour est joignable au 0969 397 000 (appel non surtaxé). Attention, ces numéros ne mettent pas en relation avec des professionnels de santé.

En cas de symptômes de toxi-infection alimentaire (diarrhée éventuellement accompagnée de fièvre), contactez un médecin dans les meilleurs délais.

Une plainte sera déposée lundi contre Lactalis par un parent

Contacté par nos soins, Quentin Guillemain déclare qu’il portera plainte lundi 18 décembre auprès du tribunal de Paris contre Lactalis et son pharmacien pour les motifs de « non-assistance à personne en danger » et « mise en danger de la vie d’autrui ». Ce père d’une petite fille de deux mois, consommatrice du lait Pepti junior de Picot, dont des lots sont concernés par le retrait, ne cache pas sa colère. Contre Lactalis bien sûr, à l’origine de la contamination, mais aussi contre son pharmacien qui, bien qu’ayant ses coordonnées via les ordonnances de lait de sa fille, ne l’a pas contacté dans les jours qui ont suivi les premiers retraits pour le mettre en garde. « Nous estimons qu’il a failli à son devoir d’information », s’insurge le père de famille, qui a également mis en place une adresse mail (victimeslactalis@gmail.com) pour « fédérer les parents concernés et donner un cadre juridique à leurs éventuelles plaintes, afin qu’elles soient recevables et, dans la mesure du possible, rattachées entre elles ». Il regrette également le manque d’engagement de l’État, « qui a mis des mois à réagir, laissant Lactalis gérer la crise » et qui, selon lui, « peine à donner des consignes claires aux parents, les numéros d’assistance ne mettant pas en contact les appelants avec des professionnels de santé ».

 

(1) http://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/liste_des_references_lns_concernees_par_le_retrait-rappel.pdf

(2) http://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/recommandations_de_la_societe_francaise_de_pediatrie_vdef_corrige.pdf

 

Source : https://www.quechoisir.org/actualite-laits-infantiles-contamines-a-la-salmonelle-les-reponses-a-vos-questions-n49352/#d-ou-provient-la-contamination

14 décembre 2017

Publicité pour les médicaments : double avertissement

En ce qui concerne la prudence avec les médicaments, deux avertissements valent mieux qu’un. À partir de janvier 2018, les nouvelles publicités télévisées devront mentionner que le médicament expose à des risques. Cet avertissement devra être indiqué non seulement à l’écrit mais aussi à l’oral, comme le demandait l’UFC-Que Choisir.

 

Dès 2018, un nouveau message de prudence devra être diffusé dans les publicités télévisées pour les médicaments (1), et ce plutôt deux fois qu’une : à la fois à l’écrit et à l’oral. Jusqu’ici, ces publicités faisaient défiler, parfois très très vite, un bandeau écrit et des recommandations orales, qui pouvaient être différentes, enchaînant un grand nombre de mentions. À tel point que les consommateurs pouvaient finir par les ignorer. Pour renforcer la perception des messages de prudence, l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a lancé, cet été, une réflexion sur le sujet. Au terme de celle-ci, il a été décidé d’adopter un message d’avertissement général et simple, formulé de la façon suivante : « Tout médicament peut exposer à des risques, parlez-en à votre pharmacien ». L’UFC-Que Choisir, consultée sur le sujet, a demandé que cette mention soit portée à la fois à l’audio et à l’écrit, compte tenu de l’importance sanitaire du message. Cette proposition a été retenue. De plus, des indications spécifiques à certains médicaments seront conservées. Elles avertiront, le cas échéant, d’une contre-indication (interdiction) pour les femmes enceintes ou allaitantes. Également, les risques cardiovasculaires et neurologiques inhérents aux vasoconstricteurs seront mentionnés.

PROMOUVOIR N’EST PAS INFORMER

Ces dispositions entreront en vigueur, pour les nouvelles publicités, au 1er janvier 2018. Un tel encadrement des publicités auprès du grand public est souhaitable, afin de limiter le risque qu’elles induisent en erreur. Ce n’est toutefois qu’un pis-aller. En effet, la réclame n’a pas pour vocation d’informer de manière objective. En ce qui concerne la publicité pour les médicaments, c’est sa suppression pure et simple qui serait la mesure la plus efficace de réduction des risques de mésusage. Un consommateur qui y est soumis ne peut pas être un consommateur averti.

NOTES

(1) En France, cette publicité directe auprès du grand public n’est autorisée que pour les médicaments non soumis à prescription médicale et non remboursables, à condition d’une autorisation préalable à sa diffusion de la part des autorités de santé.
12 décembre 2017