Factures de gaz et d’électricité : n’hésitez pas à contester les abus
Le médiateur national de l’énergie l’a déploré en plein cœur de l’été, les fournisseurs d’énergie continuent à facturer des consommations de gaz ou d’électricité remontant à plus de 14 mois en toute illégalité. Si c’est le cas, contestez.
« La loi limite enfin les abus, c’est une bonne nouvelle pour les usagers du gaz et de l’électricité »,se réjouissait Que Choisir il y a un an. Depuis le 18 août 2016, en effet, les fournisseurs d’énergie ne peuvent plus facturer de montants exorbitants portant sur plusieurs années de consommation. « Aucune consommation d’électricité ou de gaz naturel antérieure de plus de 14 mois au dernier relevé ou autorelevé ne peut être facturée », stipule très clairement l’article 224-11 du code de la consommation.
Pourtant, le médiateur national de l’énergie a dénoncé la persistance de ces mauvaises pratiquesà l’occasion du premier anniversaire de la nouvelle réglementation. « Un an après son entrée en vigueur, la loi n’est toujours pas respectée, a-t-il déploré. Les opérateurs ne respectent pas toujours cette interdiction, ils émettent encore des factures qui remontent à plus de 14 mois de consommation, les litiges perdurent. »
Que Choisir incite donc les consommateurs concernés à contester ces rattrapages qui n’ont pas lieu d’être auprès de leur fournisseur en citant l’article 224-11. Il s’agit des usagers du gaz ou de l’électricité qui reçoivent des facturations remontant à 18 mois, 2 ans ou plus, à compter de la date du dernier relevé qui figure sur leur facture.
Mais pour que cette limite de 14 mois s’applique, l’usager doit impérativement être de bonne foi, autrement dit avoir laissé l’accès à son compteur le jour du relevé, ou avoir transmis ses autorelevés de consommation. À défaut, il suffit néanmoins d’obtempérer après la réception du courrier officiel recommandé avec accusé de réception du fournisseur demandant de transmettre son index de consommation. C’est en effet seulement à l’issue de cette procédure, si elle reste infructueuse, que le fournisseur de gaz ou d’électricité est autorisé à facturer au-delà des 14 mois réglementaires.
NE PAS CONFONDRE CES ABUS AVEC LES FACTURES RÉTROACTIVES
Régulièrement, les pouvoirs publics décident de limiter la hausse du tarif réglementé du gaz, et surtout celui de l’électricité, en deçà des recommandations émises par la Commission de régulation de l’énergie afin de préserver le pouvoir d’achat des ménages. À chaque fois, les fournisseurs alternatifs, qui y voient un manque à gagner, attaquent cette décision devant le Conseil d’État. Immanquablement, la haute juridiction leur donne raison, ce qui oblige le gouvernement en place à publier un arrêté de hausse rétroactive des prix du gaz ou de l’électricité sur la durée ayant fait l’objet du recours. Ces factures-là sont légales, y compris si elles portent sur une période remontant à 2 ou 3 ans. Elles doivent être payées.
Source : https://www.quechoisir.org/actualite-factures-de-gaz-et-d-electricite-n-hesitez-pas-a-contester-les-abus-n45972/
Fruits et légumes bio : les sur-marges de la grande distribution
Alors que la grande distribution est aujourd’hui le plus gros acteur sur le marché en pleine croissance du bio, l’UFC-Que Choisir rend publique une étude qui montre que les promesses des grandes enseignes (offre large et prix bas) ne sont pas tenues. Notre analyse économique et de terrain portant sur les fruits et légumes, révèle non seulement l’indigence de l’offre, mais également l’existence d’une politique de marges très élevées sur les produits bio. Par conséquent, l’Association demande aux Pouvoirs Publics que la transparence soit faite sur les prix et les marges nettes réalisées par produit et par enseigne, afin de contribuer, par la concurrence, à une meilleure accessibilité du bio.
Un panier de fruits et légumes bio 79 % plus cher que son équivalent en produits conventionnels
Le prix élevé des fruits et légumes bio constitue un frein pour les consommateurs, rédhibitoire pour les plus modestes. En effet, notre étude identifie que le prix d’une consommation annuelle en fruits et en légumes exclusivement bio pour un ménage français revient en moyenne à 660 €, contre 368 € pour les équivalents en conventionnel, soit 79 % plus cher. Si les coûts de production sont plus élevés en bio qu’en agriculture conventionnelle (rendements plus faibles, main-d’œuvre relativement plus importante, coûts des contrôles et de la certification…), ceci n’explique qu’à peine la moitié du surcoût payé par les consommateurs.
Des tarifs prohibitifs s’expliquant par les marges exorbitantes de la grande distribution
46 % du surcoût du bio provient en réalité des ‘sur-marges’ réalisées sur le bio par les grandes surfaces : en moyenne les marges brutes sur les fruits et légumes sont deux fois plus élevées (+ 96 %) en bio qu’en conventionnel. Cet écart de marge est encore plus spectaculaire pour les deux produits frais les plus consommés du rayon : + 145 % pour la tomate et + 163 % pour la pomme ! Au global, la stratégie de marge de la grande distribution – à la justification économique obscure – aboutit à renchérir de 135 € le panier bio annuel d’un ménage. Autrement dit, seulement la moitié du surcoût du bio payé par le consommateur va à la production, le reste étant capté par la distribution en sur-marges.
Une politique de marge contreproductive qui réduit l’accès au bio et pénalise son développement
Ces marges brutes excessives sont non seulement un frein rédhibitoire à l’accès au bio pour de nombreux consommateurs, mais sont en plus économiquement aberrantes pour tous les acteurs de la chaîne. Notre étude montre qu’en baissant seulement de moitié sa sur-marge sur le bio, la grande distribution permettrait aux ménages consommant du bio de réaliser une économie annuelle pouvant aller jusqu’à 72 €. Cette baisse, en enclenchant un cercle vertueux élargissant l’accès au bio à de nouveaux consommateurs, permettrait aisément à la grande distribution de conserver sa marge brute totale sur le rayon fruits et légumes1. Ce développement du marché bio serait qui plus est bénéfique pour les producteurs en leur offrant davantage de débouchés.
Une offre bio indigente
L’enquête réalisée par les bénévoles de l’UFC-Que Choisir dans 1 541 magasins met en lumière l’indigence de l’offre pour les deux fruits et légumes frais privilégiés par les consommateurs : les tomates et les pommes. Dans près d’un cas sur deux (43 %), il est impossible de trouver à la fois des pommes et des tomates bio dans un même magasin. Pire, 23 % des magasins ne proposent aucun de ces deux produits en version bio. Magasin U est l’enseigne pour laquelle l’offre bio en tomates et en pommes est la moins étoffée, suivie par Intermarché et Monoprix.
La situation n’est pas pour autant réjouissante dans les magasins qui commercialisent ces fruits. En effet, nos enquêteurs ont constaté que lorsque des tomates bio étaient commercialisées, dans près d’un cas sur quatre les casiers étaient vides (7 %) ou aux trois quarts vides (16 %) ! Concernant les pommes, seulement deux variétés sont proposées en moyenne en bio, contre 8 en conventionnel.
Au vu de la convergence de l’intérêt sanitaire et environnemental du bio, l’UFC-Que Choisir, soucieuse de permettre à plus de consommateurs d’accéder aux produits de l’agriculture biologique, exige que la grande distribution fasse preuve d’une réelle cohérence entre certains de ses slogans commerciaux sur le bio et ses pratiques en termes de tarification et de disponibilité des produits bio, et demande à l’Observatoire de la formation des prix et des marges d’étudier la construction des prix dans les magasins de la grande distribution pour les principaux produits d’agriculture biologique, et de faire toute la transparence sur les marges nettes réalisées par produit pour chaque enseigne.
Pour télécharger le pdf de l’étude, cliquez ici.
Source : https://www.quechoisir.org/action-ufc-que-choisir-fruits-et-legumes-bio-les-sur-marges-de-la-grande-distribution-n45900/
Réfrigérateurs économes en énergie : plus rares et plus chers en France
L’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) a réalisé une étude sur les ventes d’appareils électroménagers en fonction de leur classe énergétique. Elle montre que la part des réfrigérateurs les plus vertueux (classe énergétique A++ et A+++) vendus en France est bien plus faible que chez nos voisins et que les appareils les plus performants, étiquetés A+++, sont vendus plus chers en France que la moyenne européenne.
C’est une des surprises relevées par l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), dans une étude publiée le 22 août sur le positionnement du marché français par rapport au marché européen concernant les ventes d’appareils électroménagers (réfrigérateurs, lave-lingeet sèche-linge) : à classe énergétique égale, le consommateur français paiera son réfrigérateur beaucoup plus cher qu’un consommateur allemand.
Alors que le même cadre réglementaire s’applique partout en Europe et que ce sont les mêmes fabricants qui distribuent leurs produits dans les différents pays, l’Ademe a observé une grande diversité des marchés. En France, les réfrigérateurs étiquetés A+++ ne représentent que 1 % des ventes, contre 5 % en moyenne en Europe et 16 % en Allemagne. Ceux classés A++ représentent 11 % des ventes en France, contre 25 % dans l’Union européenne, 49 % en Allemagne et même 83 % en Suisse.
Cette différence se retrouve dans les autres catégories de produits : les lave-linge A+++ représentent 39 % des ventes en France, contre 55 % dans l’UE (81 % en Allemagne) et les sèche-linge de classe A++ et A+++ totalisent 9 % des ventes en France, contre 32 % en Europe et 59 % en Allemagne.
Si l’impact pour les lave-linge et les sèche-linge n’est « pas trop préoccupant car les différences de consommation d’énergie entre les classes énergétiques ne sont pas très grandes », note l’Ademe, la situation est surprenante pour les réfrigérateurs, branchés 24 h sur 24 h. Même si nos tests montrent une grande différence entre la consommation réelle des réfrigérateurs et les données déclarées par les fabricants, preuve du manque de pertinence de la norme officielle, la transition énergétique invite à traquer chaque kilowattheure que l’on pourrait économiser.
DES RÉFRIGÉRATEURS 200 € PLUS CHERS EN FRANCE
Or, les Français ne sont pas incités à se tourner vers les appareils vertueux. Au contraire, les données issues de la société de marketing Gfk, utilisées par l’Ademe, montrent que les réfrigérateurs classés A+++ sont vendus en moyenne 937 € en France, contre 732 € dans les autres pays européens. Un écart que l’agence peine à expliquer. « Nous avons fait le constat que les réfrigérateurs les plus performants en France sont beaucoup plus chers que la moyenne européenne, souligne Nicolas Doré, du service bâtiment et logement à l’Ademe. Nous ne connaissons pas la raison réelle, même si la dynamique du marché dépend de plusieurs facteurs : peut-être la structure du marché en France est-elle plutôt axée sur des fortes marges et des faibles volumes ». Il note aussi que la faible présence d’institutions en France faisant la promotion continue des économies d’énergie pourrait ne pas inciter les consommateurs à se tourner vers ces appareils, empêchant des baisses de prix.
Contacté par Que Choisir, le Groupement interprofessionnel des fabricants d’appareils d’équipement ménager (Gifam) souligne que l’étude démontre que la France est plus chère sur la seule famille des réfrigérateurs. Sur les lave-linge, c’est le contraire : les lave-linge A+++ sont en moyenne moins chers en France (453 €) qu’en Allemagne (511 €).
Pour les fabricants, la différence de prix « s’explique probablement par la structuration du marché des réfrigérateurs ». En France, le cœur du marché se concentre sur de l’entrée/moyenne gamme (avec un prix moyen d’achat de 434 €, contre 501 € en Allemagne), avec des marques de distributeurs représentant 35 % des volumes. « La majorité de ces appareils sont concentrés sur la classe A+. Sur ces produits, la concurrence est forte, les marques sont nombreuses et tirent les prix vers le bas. Ceci a pour conséquence de catégoriser les A+++ en marché de niche. Nous sommes malheureusement devant une règle économique immuable : les prix baissent lorsque les volumes augmentent », nous explique le Gifam.
En outre, en raison du « coût de l’électricité en France (15 cts/kWh), deux fois moins cher qu’en Allemagne (29 cts/kWh), le consommateur prend peu en compte le coût de la consommation du produit dans sa décision d’achat », note le Gifam.
En attendant une baisse des prix en France, et dans un souci d’efficacité énergétique, les consommateurs frontaliers seront donc bien inspirés de comparer les prix de l’électroménager chez nos voisins. La différence peut parfois atteindre plusieurs centaines d’euros. Cause ou conséquence de cette disparité, le choix d’appareils vertueux y est aussi beaucoup plus grand. Sur leur site Internet, les enseignes allemandes Saturn et Media Markt listent respectivement 108 et 142 réfrigérateurs A+++ contre 119 et 134 modèles A+. En France, Boulanger et Darty proposent 29 et 17 modèles A+++, mais 269 et 188 modèles classés A+.
Source : https://www.quechoisir.org/actualite-refrigerateurs-economes-en-energie-plus-rares-et-plus-chers-en-france-n45940/
Œufs contaminés : un autre insecticide découvert
Alors que la liste des produits à base d’œufs contaminés au fipronil continue de s’étendre, l’État français annonçait vendredi 25 août la découverte d’un second contaminant dans les œufs.
Le scandale des œufs contaminés est sans doute loin d’être terminé. Mercredi 23 août, le ministère de la Santé hollandais informait le Parlement européen qu’outre le fipronil, un autre insecticide, l’amitraze, avait été mis sur le marché en toute illégalité par la société néerlandaise ChickFriend, déjà à l’origine du traitement frauduleux contre les poux rouges contenant du fipronil.
Ce deuxième insecticide, non autorisé en aviculture, est donc désormais recherché dans les œufs français. Il aurait en effet été utilisé dans une dizaine d’élevages français de poules pondeuses, selon les premières déclarations du ministère de l’Agriculture.
Alors que la liste d’aliments à base d’ovoproduits contaminés au fipronil continue de s’allonger, une fois encore le système de coopération entre États semble avoir échoué. Le ministère de l’Agriculture français a ainsi précisé à l’AFP « n’avoir reçu aucune alerte […] qui aurait indiqué l’envoi de produits contenant de l’amitraze vers les autres États membres ».
UNE TOXICITÉ « FAIBLE À MODÉRÉE »
Contrairement au fipronil, dont l’usage est totalement interdit en production animale, l’amitraze est autorisé comme médicament vétérinaire pour le traitement antiparasitaire des ruminants et des porcs. Mais cet insecticide qui, à l’instar du fipronil, agit comme un neurotoxique sur les parasites, n’est autorisé qu’en application directe et non en épandage, comme le sont généralement les antipoux dans les élevages aviaires. Quant à la toxicité de cet insecticide pour l’homme, elle est « de faible à modérée », selon l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) qui devra, comme pour le fipronil, « évaluer le risque sanitaire éventuel que présenterait la présence de tels résidus dans les œufs » à la demande de la Direction générale de l’alimentation (DGAL).
Source : https://www.quechoisir.org/actualite-oeufs-contamines-un-autre-insecticide-decouvert-n45936/
Économies d’énergie : gare au Bureau régional de l’habitat
Bureau régional de l’habitat, voilà un nom qui fleure bon l’organisme public décentralisé, d’autant qu’il propose « un bilan gratuit pour détecter et résoudre les postes énergivores »des logements en Saône-et-Loire. Mais en réalité, il n’en est rien.
« Économies d’énergie chez les particuliers : le Bureau régional de l’habitat propose un bilan gratuit pour détecter et résoudre les postes énergivores des habitats en Saône-et-Loire. » En recevant ce communiqué, Que Choisir a immédiatement pensé à une action initiée par la région pour inciter aux économies d’énergie. D’autant plus que ce « bureau régional de l’habitat » exerce en Bourgogne Franche-Comté, une région impliquée dans l’aide à la rénovation énergétique avec son programme Effilogis, qui subventionne les audits énergétiques des logements.
Pourtant, ce Bureau régional de l’habitat n’a strictement rien à voir avec le conseil régional. Derrière ce nom se cache en fait une entreprise RGE, « Les pros de la performance énergétique », qualifiée pour l’isolation, les installations de chauffage et de production d’eau chaude. Rien, donc, qui mérite cette dénomination. Que Choisir n’a pas manqué d’y percevoir une volonté d’entretenir la confusion pour engranger un maximum de clients en les appâtant avec un bilan gratuit.
Ce que l’entreprise dément, ne voyant pas où est le problème. « Nous travaillons sur la région Bourgogne, il était logique de prendre ce nom, nous a-t-elle répondu. Quant au bilan gratuit, il nous permet de hiérarchiser les travaux à réaliser pour une rénovation énergétique performante. » Peut-être, mais le discours serait assurément plus convaincant si la dénomination n’était pas aussi équivoque.
L’occasion de rappeler que les seuls experts qui fournissent des avis gratuits, objectifs et désintéressés en matière de travaux d’économie d’énergie sont les conseillers des Espaces info énergie, parfois rebaptisés « Points rénovation info service ». Cofinancés par l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie), les régions et d’autres collectivités locales, ils n’ont rien à vendre. C’est un gage d’objectivité qu’aucune entreprise ne peut revendiquer.
Source : https://www.quechoisir.org/actualite-economies-d-energie-gare-au-bureau-regional-de-l-habitat-n45904/
Lave-vaisselle Electrolux ComfortLift : une innovation utile mais perfectible
Le groupe Electrolux commercialise une innovation dans certains de ses lave-vaisselle : le système ComfortLift, un mécanisme permettant de soulever sans effort le panier inférieur du lave-vaisselle afin de charger et décharger la vaisselle sans avoir à se pencher. Si le dos y gagne, le système est encore jeune et pas exempt de défauts.
Mal de dos, articulations sensibles… Remplir un lave-vaisselle peut être une véritable corvée : le panier du bas oblige à se pencher à plusieurs reprises pour y ranger les assiettes. Pour faciliter cette tâche, Electrolux a développé un mécanisme innovant, annoncé en 2016 et intitulé ComfortLift. Commercialisé depuis mars 2017, Que Choisir a pu prendre en main plusieurs lave-vaisselle Electrolux et AEG équipés de ce dispositif. Il est exactement le même sur chaque modèle, à l’exception de la couleur de la poignée, rouge chez AEG et bleue chez Electrolux.
Au premier coup d’œil, on est impressionné par la qualité du système : plutôt que d’utiliser des ressorts, Electrolux a recours à deux vérins qui assurent une remontée et un freinage en douceur du panier, sans risque d’ébrécher les assiettes. Il suffit de tirer légèrement sur le panier pour que son mécanisme le fasse monter en douceur au niveau du panier supérieur (voir notre démonstration en vidéo ci-dessous). Cela facilite grandement le chargement et le déchargement, puisqu’il n’y a plus besoin de se pencher pour remplir le panier. Une fois cela fait, il suffit de tirer la poignée et pousser le panier vers le bas pour le faire redescendre. Cela ne pose aucun problème lorsque le panier est plein, mais c’est un peu plus difficile lorsque le lave-vaisselle est vide car la résistance du vérin oblige à appuyer assez fort.
S’il est encore trop tôt pour savoir si cette innovation s’imposera dans les usages, les ingénieurs du laboratoire de test que nous avons interrogés sont formels : après quelques jours de scepticisme, ils ont finalement été convaincus par l’utilité de ComfortLift. Revenir à un lave-vaisselle classique est difficile !
UN SYSTÈME PERFECTIBLE
Cette première version de ComfortLift souffre néanmoins de quelques inconvénients, comme l’impossibilité de retirer le panier (pour le nettoyer, par exemple) ou de l’ouvrir en position basse. L’accessibilité du filtre du lave-vaisselle s’en ressent, et le nettoyage de l’appareil devient plus difficile. L’utilisateur doit en effet passer le bras sous le panier pour atteindre le filtre (voir notre démonstration en vidéo ci-dessous). Également, lorsque le panier du bas est relevé, il est impossible d’ouvrir celui du haut afin d’y rajouter un couvert ou un verre.
Par ailleurs, comme pour toute nouveauté, nous ne disposons pas encore de retours sur la fiabilité à long terme du mécanisme, relativement complexe (deux vérins, des charnières…) et sur son risque d’encrassement.
Enfin, autre défaut du ComfortLift : son coût. L’Electrolux ESL7740RA est vendu au prix conseillé de 1 199 € ; l’AEG FSK93800P au prix de 1 299 €. Et ce, alors que la taille des deux vérins entraîne une réduction du panier, perdant ainsi un couvert de capacité.
Source : https://www.quechoisir.org/actualite-lave-vaisselle-electrolux-comfortlift-une-innovation-utile-mais-perfectible-n45892/
Tarifs téléphonie mobile et Internet : les mauvaises surprises de la rentrée 2017
Clients SFR, Bouygues et Orange, jetez un œil à vos factures. Les trois opérateurs ont profité de la torpeur estivale pour augmenter discrètement le prix de certains de leurs abonnements.
Vous êtes du genre à classer vos factures sans même y jeter un œil ? À moins que vous ne soyez de ceux qui ne se souviennent pas d’un mois sur l’autre combien ils paient leur forfait Internet ? Si vous êtes un client SFR, Bouygues ou Orange, vous feriez mieux de changer vos habitudes et, pour une fois, regarder de près votre prochaine facture. Ces trois opérateurs ont en effet profité des vacances estivales pour augmenter le prix des abonnements d’une partie de leurs clients.
De tous, SFR a été le plus gourmand. Comme nous l’indiquions déjà fin juillet, l’opérateur a décidé d’augmenter le prix de l’abonnement de la plupart de ses clients fixes et mobiles de 2 à 5 € par mois. Les clients mobiles de l’offre low cost Red by SFR n’ont pas été épargnés : leur abonnement leur coûtera désormais 1 ou 2 € de plus par mois. Bouygues, de son côté, a décidé de facturer en supplément les frais de location de sa BBox Miami, qui étaient jusque-là inclus (+ 3 €/mois) et Orange a fait passer le prix de son offre fixe Découverte Internet de 21 à 24,99 € (+ 3,99 €/mois) et celui de son forfait mobile Mini de 14,99 € à 16,99 € (+ 2 €/mois).
UNE INFORMATION BIEN CACHÉE
Ce n’est pas la première fois que les opérateurs profitent de l’été pour procéder à des hausses de tarifs, mais l’ampleur et la forme sont inédites cette année, notamment parce que contrairement aux années précédentes, celles-ci s’appliquent à tous, y compris aux abonnés actuels. Comme le leur impose l’article L. 224-33 du code de la consommation, les opérateurs ont bien informé les clients concernés, mais les mails reçus sont loin d’être limpides. Ainsi, pour apprendre que leur forfait allait augmenter, les clients SFR ont dû lire jusqu’au bout un mail intitulé « Souriez, vous êtes surclassé »,qui mettait surtout en avant la possibilité d’accéder désormais à de nouvelles chaînes de télé voire, pour les clients mobiles, aux appels illimités. L’augmentation de tarif, elle, était bien indiquée, mais plus bas et en petits caractères. Pour convaincre les plus récalcitrants, SFR insistait par ailleurs sur le fait que l’option imposée leur serait facturée à un prix « exceptionnel » qui ne se représenterait pas. Le mail qu’ont reçu les clients Red by SFR, lui, insistait surtout l’augmentation de l’enveloppe data. Quant à celui de Bouygues, il annonçait principalement la possibilité d’accéder à des dizaines de journaux et magazines sur smartphone ou tablette.
À cause de ces e-mails aux allures de publicité envoyés au cœur de l’été, de nombreux clients risquent de découvrir sur leurs factures que le montant de leur abonnement a changé. Mais encore faut-il qu’ils les consultent rapidement. Conformément à l’article L. 224-33 du code de la consommation, ils ne disposent que de 4 mois à partir du changement de tarif pour résilier leur abonnement sans frais. Au-delà de cette période, la modification sera considérée comme acceptée par le client.
Quant à ceux qui ont pris connaissance de cette hausse de tarif, ils ne doivent pas hésiter à en consulter les modalités d’application. Dans certains cas, en effet, l’opérateur permet à ses clients de conserver l’ancien tarif à condition d’en faire la demande (c’est le cas par exemple pour les clients fixes de SFR). Quant à ceux pour qui l’augmentation de tarif est inéluctable, ils ne doivent pas hésiter à appeler leur opérateur pour négocier un maintien des anciennes conditions, au moins pendant un certain temps. Il arrive que certains acceptent ce genre d’arrangement plutôt que de voir partir un bon client.
Source : https://www.quechoisir.org/actualite-tarifs-telephonie-mobile-et-internet-les-mauvaises-surprises-de-la-rentree-2017-n45816/
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— UFC-Que Choisir 03 (@ufc_moulins) 24 août 2017
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Téléviseurs Samsung : toujours le SAV…
Mois après mois, les témoignages de possesseurs de téléviseurs Samsung en litige avec le service après-vente (SAV) de la marque continuent d’affluer. Un problème récurrent que Samsung n’a pas l’air de vouloir régler.
Que Choisir relaie régulièrement les critiques des possesseurs de téléviseurs Samsung à l’égard du service après-vente (SAV). Malgré cela, des plaintes continuent de nous être transmises. Évidemment, elles sont statistiquement plus élevées que pour ses concurrentes, la marque étant leader sur le marché des téléviseurs en termes de volumes vendus. Le problème est plutôt leur motivation, récurrente : un SAV qui refuse de réparer l’appareil sous garantie parce qu’il a subi un choc ! Un diagnostic souvent posé à partir de photos prises par son propriétaire. Ludovic Le Quernec, qui vit dans les Landes, fait ainsi partie de ces mécontents. « La baguette située en dessous de l’écran incurvé que j’avais accroché au mur s’est détachée, raconte-t-il. Je l’ai remise deux ou trois fois et puis l’appareil n’a plus fonctionné. Je l’avais acheté 1 800 €, 8 mois auparavant. La marque m’a rapidement envoyé un technicien qui en quelques minutes a décrété que mon téléviseur avait subi un choc, ce qui excluait une prise en charge au titre de la garantie, et qu’il était de toute façon irréparable. Il n’a pourtant jamais subi de choc et, d’ailleurs, il n’y en avait aucune trace. » Ludovic conteste. Samsung lui demande alors de prendre des photos de l’écran et de les lui envoyer « pour contre-expertise ». Le verdict tombe : « Nous sommes dans l’impossibilité de donner une suite favorable à votre demande. Nous vous précisons aussi que tout endommagement apporté à votre appareil entraîne une exclusion de garantie de la part de nos services ». Depuis, Ludovic a mis en demeure Samsung de réparer ou de rembourser l’appareil. Fin juillet, il n’avait pas encore reçu de réponse.
Source : https://www.quechoisir.org/actualite-televiseurs-samsung-toujours-le-sav-n45512/
Œufs contaminés : une première liste des produits concernés publiée
Le ministère de l’Agriculture a publié, jeudi, une première liste de produits contenant des œufs contaminés au fipronil, un produit antipoux utilisé de manière frauduleuse. Il s’agit pour l’instant uniquement de gaufres industrielles vendues sous des marques de distributeur.
Plus de deux semaines après la révélation de la contamination dans plusieurs pays de l’Union européenne d’œufs et de viandes de volailles par un produit antipoux utilisé de manière frauduleuse, le fipronil, le ministère de l’Agriculture a publié jeudi une première liste de produitscommercialisés en France et contenant des traces de fipronil.
Le site du ministère a prévu de mettre à jour, de manière évolutive, deux listes : la première comprend les produits retirés de la vente en France et la seconde, les produits retirés de la vente et faisant en plus l’objet d’une mesure de rappel auprès des consommateurs.
Pour l’instant, la seconde liste est vide. Seuls des produits retirés de la vente car leur niveau de fipronil dépasse la « limite maximale de résidus » (LMR ; soit 0,005 mg/kg de produit) ont été mis en ligne. « Bien que ne présentant pas de risque pour la santé, ils sont listés […] dans un souci d’information du consommateur », précise le ministère.
Il s’agit pour l’instant exclusivement de gaufres industrielles (voir encadré). « Les produits figurant sur cette liste ont été identifiés par des contrôles menés par des entreprises néerlandaises. Ces produits non conformes ont été immédiatement retirés de la vente, en France, par les distributeurs concernés. Les niveaux de fipronil constatés dans les produits concernés ne présentent pas de risque pour le consommateur au regard des références scientifiques », précise le ministère.
Déjà le 11 août, l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) avait conclu à un risque très faible pour la santé humaine « au vu des niveaux de fipronil constatés dans les œufs contaminés et au vu des habitudes françaises de consommation alimentaire ». Reste que l’Anses n’a émis un avis qui ne concerne que la toxicité des produits : son potentiel impact en tant que perturbateur endocrinien n’a pas encore été défini. Malgré cet avis rassurant, nous conseillons donc de ne pas consommer les produits concernés, en particulier les enfants et les femmes enceintes.
EN BELGIQUE, DES ŒUFS CONTAMINÉS EN SEPTEMBRE 2016
Par ailleurs, la polémique enfle alors que l’affaire s’étend en Europe et en Asie et touche désormais 18 pays. De plus, les autorités belges ont découvert un échantillon d’œufs contaminés au fipronil remontant à septembre 2016, a annoncé ce jeudi l’Agence fédérale belge pour la sécurité de la chaîne alimentaire (Afsca). Puis, « de janvier à mai 2017, nous avons pu retrouver des traces de fipronil dans 10 de 35 échantillons », a-t-elle ajouté.
Autant de développements qui mettent une fois de plus en avant la nécessité d’une meilleure traçabilité des produits alimentaires, réclamée depuis des années par l’UFC-Que Choisir, ainsi qu’une meilleure coopération européenne dans ce domaine. Il est en effet incompréhensible que la Belgique ait tant tardé à alerter ses voisins, dont la France, de cette contamination découverte en juin. L’UFC-Que Choisir regrette également le manque de recommandations pratiques pour les consommateurs. En outre, ceux-ci n’ayant pas à assumer le coût d’une vente non conforme, l’UFC-Que Choisir demande aux distributeurs de rembourser les consommateurs qui voudraient rapporter leur produit, même en l’absence de rappel.